Le 28 septembre est à la fois une date de joie, de tristesse et de consternation pour l’ensemble du peuple de Guinée, car il marque le vote historique du Non à la communauté française, conduite par le Général De Gaulle en 1958 et le massacre des citoyens guinéens au stade du même nom en 2009.
A la date de ce samedi, 28 septembre 2019 qui corresponde à la 61 eme année du référendum gaulliste et dixième année du massacre du 28 septembre 2009. A cette occasion, le président du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) a rappelé qu’il ne faut pas oublier cette date car, il marque le référendum qui a abouti à notre indépendance, donc c’est une date importante pour tous les guinéens. Dr Ousmane Kaba, a aussi mis un accent particulier sur les événements douloureux du 28 septembre 2009 tout en déplorant du fait que depuis dix ans, la Guinée n’arrive toujours pas à situer la responsabilité des uns et des autres.
« Mais malheureusement il y a dix ans, le 28 septembre 2009, nous avons eu une manifestation pour la liberté et la démocratie au stade du même nom il y a eu beaucoup de morts sans que aujourd’hui encore on ait situé la responsabilité. Ce qui est très douloureux encore pour le peuple de Guinée, depuis dix ans, on n’a pas pu faire le procès pour situer la part des responsabilités des uns et des autres dans ce massacre. Je pense que c’est une situation qui est à déplorer et ça ne fait pas guérir le pays », a-t-il déploré.
Le numéro 1 du PADES estime qu’un pays doit affronter ses propres vérités. « Mais tant que notre pays n’a affronte pas ses vérités, je pense qu’il serait difficile pour la Guinée d’aller de l’avant », indique Dr Ousmane Kaba,
Facinet Camara 620794714