Free Porn
xbporn
9.1 C
New York
vendredi, octobre 24, 2025

Buy now

spot_imgspot_img

14ème année des massacres du 22 janvier 2007: la CG-CPI appelle à la mise en place d’une commission « justice-vérité-réconciliation »

A l’occasion du 14ème anniversaire des massacres du 22 janvier 2007, survenus à la suite de la grève qui avait été déclenchée par les centrales syndicales  CNTG et USTG, la coalition guinéenne pour la cour pénale internationale (CG-CPI) a tenu une conférence de presse ce vendredi à la maison commune aux journalistes. Il a été question pour elle de revenir sur le bilan de ces massacres et demander à l’Etat la mise en place d’une commission « justice-vérité-réconciliation ».

 

« Environ 186 morts, 1188 blessés graves, 940 arrestations et de détention arbitraire suivis de tortures, de traitements cruels inhumains et dégradants et 28 cas de viols sans oublier les destructions d’édifices publics et privés », rappelle  Me Amadou Barry, chargé des affaires judiciaires de ladite coalition.

Pour Elhadj Malal Diallo, également membre de la CG-CPI, les évènements du 22 janvier 2007 n’ont connu « aucune suite sur le plan juridique ».

« Depuis ces événements jusqu’en 2012, aucune suite n’a été enregistrée sur le plan judiciaire face aux attentes des victimes dont la demande de justice était très élevée. Mais à la date du 18 mai 2012, une plainte avec constitution de partie civile a été déposée
devant le tribunal de première instance de Dixinn par l’Organisation
Guinéenne de Défense des Droits de I’Homme et du Citoyen (OGDH) et la Fédération Internationale des Ligues des Droits de I’Homme (FIDH) aux côtés de cinquante (50) victimes. Après la désignation d’un juge d’instruction en charge d’enquêter sur le
dossier, vingt-huit (28) victimes ont été auditionnées. Malheureusement, depuis la fin des premières auditions, il y a plus de huit ans de cela, le dossier n’a pas connu d’avancée majeure, faute d’inculpation des personnes qui ont été dénoncées par les victimes. En tout cas nous défenseurs des droits de l’homme, tant qu’il y aura pas de justice, on ne cessera pas d’en parler », indique-t-il.

Au delà, il appelle l’Etat guinéen à accorder à « la justice les ressources nécessaires afin d’examiner les cas graves de violations des droits de l’homme pendants devant les juridictions guinéennes, mettre en place dans les meilleurs délais la commission vérité justice-réconciliation, accorder une indemnité provisoire à toutes les victimes de violations graves des droits de l’homme ». Il demande aussi aux partenaires multilatéraux de la Guinée à continuer de soutenir le pays dans le cadre du renforcement de la justice et de la construction de l’Etat de droit. Quant aux organisations de la société civile et et associations des victimes, il les invite à rester unies dans le « combat pour la promotion et la protection des droits de l’homme en Guinée ». 

Agnès Damba

Articles Liés

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Rester connecté

0FansJ'aime
3,912SuiveursSuivre
22,700AbonnésS'abonner

Derniers articles