Globalement, Kankan n’a pas suivi le mot d’ordre de la manifestation lancé par le Front National pour la Défense de la Constitution  (FNDC), de ce lundi 14 Octobre 2019. Mais un journaliste a connu une journée de calvaire. 
 Il s’agit de Amadou Oury Souaré, correspondant Régional du site d’information Africaguinee.com.
Notre confrère a été victime d’agression par les contre-manifestants en plein exercice de son metier. Il a été arrêté avant d’être libéré par la suite.
Il raconte sa mésaventure, au micro de notre correspondant.
  » j’ai été arrêté par des gens que j’appelle « contre-manifestants ». C’était aux environs de 12heures.  Quand je suis sorti le matin, je me suis dis de faire un constat dans la ville. Dans un premier temps, je suis venu au niveau du rond-point missiran. C’est là que tout a commencé. J’ai voulu filmer parce que y’avait pas de problème ici. Je prenais des photos, entretemps quelqu’un m’a fait signe qu’il avait eu des arrestations de certains membres de l’UFR. J’ai jugé nécessaire de monter parce que on m’a fait savoir que c’était à côté du siège de Cellcom. A mon arrivé,  j’ai rencontré ce que je peux aller des contre manifestants qui étaient dans les voitures et sur les motos. Sur le champs, j’ai demandé si je pouvais prendre des  photo.  Ils m’ont autorisé avant de me demander si j’étais de la presse, j’étais libre de prendre les images. Mais à l’arrivé sur les lieux  c’était le contraire. Les gens m’ont regardé d’une manière à une autre. J’ai continué à demander est-ce que je peux prendre photo ? Ils m’ont dit oui ! Voici notre chef c’est lui qui organise. Je suis venu pour le demander lui, il est parti. Automatiquement ils ont bloqué mon téléphone », raconte t-il.
Poursuivant,  Amadou Oury Souaré a avoué qu’il a été arrêté et conduit à la police avant d’être libéré après plus d’heure.
 « Ils  m’ont dit allons-y à la police, nous sommes allés. Arrivé là-bas, deux policiers m’ont accompagnés au poste. Ils m’ont posé des questions. J’ai présenté mon gillet et mon badge. Ils ont pris mes renseignements avant de faire les auditions. J’ai été libéré qu’à 13h ».
Mory Sidibé Kankan pour fatala-infos


 
                                    