Arrivée à Conakry depuis le 27 février dernier, la mission de la coordination des experts électoraux africains a observé le double scrutin législatif et référendaire du 22 mars sur toute l’étendue du territoire guinéen. Cette mission s’inscrit dans le cadre des dispositions pertinentes continentales en matière d’élections et de la bonne gouvernance. En outre, elle se conforme aux prescriptions du cadre juridique national régissant les élections.
En conférence de presse ce lundi 23 mars 2020, la mission de la coordination des experts électoraux africains a apprécié et validé le double scrutin. Selon elle Jean Marie Ngondjibangangte, le processus s’est déroulé dans des bonnes conditions malgré quelques violences enregistrées dans quelques parties de la Guinée.
« Tous les bureaux de vote visités par les observateurs de la mission de la CEEA ont ouvert à l’heure indiquée par le code électoral à l’exception de quelques-uns qui ont accusé un léger retard allant jusqu’à 30 minutes à 1 heure du temps du fait de l’arrivée tardive de certains membres des bureaux ou de la non réception du matériel électoral à temps. Le personnel électoral a globalement respecté les procédures d’ouverture des scrutins conformément à la loi électorale. L’ensemble de tous les bureaux de vote ont été accessibles. La mission note avec satisfaction que dans la plupart des cas le matériel électoral de bonne qualité livrée par la CENI était disponible à temps et en quantité suffisante dans les bureaux de vote. La mission de la CEEA a constaté dans les bureaux de vote visités que le secret de vote a été respecté », dit-il.
Malgré cette satisfaction, la mission de la coordination des experts électoraux reconnait quand même quelques manquements sur le terrain.
« Les électrices et électeurs guinéens sont sortis massivement tôt le matin s’alignant en file indien devant les bureaux de vote pour remplir leur devoir citoyen librement, dans l’ordre, dans la discipline, et dans un climat d’apaisement excepté des cas des violences orchestrées par les activistes qui malheureusement ont entrainé les pertes en vie humaine que nous déplorons tous », a regretté la CEEA.
Mohamed KABA
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