Pour éradiquer la pandémie coronavirus qui continue sa propagation en Guinée avec désormais plus de trois cent cas positifs, le président de la république Alpha Condé, a pris la décision de port obligatoire des masques par tous les guinéens à partir du 18 de ce mois. Et tout contrevenant sera soumis à un payement de 30.000 francs guinéens. Cette décision présidentielle est bien appréciée par le maire de la commune urbaine de Coyah.
Abou Soumah compte s’impliquer davantage pour le strict respect de ladite décision dans sa juridiction. Il a fait cette annonce ce mardi, 14 avril 2020 lors d’un entretien qu’il a accordé à notre reporter.
« C’est hier que le président a pris la décision, mais avant cette décision, beaucoup de citoyens de Coyah étaient déjà habitués au port des masques, grâce à la sensibilisation que nous avons faite et la décision qu’on avait prise au paravent. Actuellement, notre préfet a exigé à tous ses travailleurs, de porter obligatoirement le masque partout où ils sont, surtout pendant les heures de travail, et tous les visiteurs qui viennent à la préfecture, sont aussi obligés de porter le masque. Moi qui vous parle, en ma qualité de maire, tous les jours que Dieu fait, je paye les bavettes avec des prix qui varient entre 15 000 à 20 000 francs guinéens, pour distribuer aux personnes qui n’ont pas les moyens de s’acheter ces bavettes. Donc si le président de la république Alpha Condé, prend la décision en demandant à tous les guinéens de porter obligatoirement à partir du 18 de mois pour finir avec cette pandémie covid-19, je ne fais qu’apprécier la décision », dit-il.
Pour que les citoyens de Coyah puissent respecter à la lettre cette décision présidentielle, le maire de Abou Soumah compte s’investir par tous les moyens.
« Nous allons encore continuer à sensibiliser les citoyens sur la nécessité du port des masques, afin d’éviter la propagation du Covid-19. Nous avons vu dans les pays hautement développés qui ont été frappés par ce virus, ont accepté de porter les bavettes, c’est pourquoi ces pays aujourd’hui, commencent à se débarrasser petit à petit à la maladie. Prenons l’exemple sur la Chine, à un moment, tous les chinois portaient des bavettes, pourquoi pas nous les africains, surtout des guinéens, puisque si cette maladie se propage, un jour viendra, tous les guinéens seront obligés de rester à la maison. Une chose qui aura des conséquences sur le bas peuple. Donc pour éviter cela, je demande à tous les guinéens en général et les citoyens de Coyah en particulier, de respecter cette mesure prise par le président de la république, à ne pas confondre cette situation à la politique, de comprendre que la santé a une importance capitale dans la vie d’un être humain. Mais ceux qui vont s’opposer à la décision, ils seront sanctionnés au payement d’une amande, comme a dit le président de la république », conclu-t-il.
Mohamed KABA
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