Situé dans la commune de Ratoma, le quartier Lambanyi est de nos jours considéré comme l’une des zones les plus touchées à Conakry par la pandémie Covid-19. Malgré cette déclaration, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire tarde à apporter son soutien audit quartier. Aucune mesure de prévention n’est envisagée pour freiner la chaîne de propagation de la pandémie dans cette zone, a dit Mamadouba Bangoura, chef de quartier, ce lundi 11 mai dans l’émission DIRSA sur soleil FM.
Selon lui, l’Agence Nationale de la Sécurité Sanitaire « ANSS » n’a pas été trop d’avis avec les chefs de quartiers dans la lutte contre le coronavirus.
« Je ne sais pas pour les autres, mais à Lambanyi, on est pas impliqué, on ne nous remonte pas les informations. Nous savons bien qu’il y’a la discrétion autour de cette maladie, puisque qu’avec Ebola, nous étions impliqué directement dans la gestion, mais si on est informé de rien étant responsable du quartier, ce n’est pas une bonne chose. Si nous sommes impliqué, nous pouvons suivre le mouvement des malades. Donc, la responsabilité doit être partagée pour permettre à chacun de s’y implique davantage », déplore-t-il.
A la question de savoir pourquoi tant propagation de cette maladie dans la capitale ? Mamadouba Bangoura répond : «Je ne sais pas la stratégie adoptée par l’instance de gestion cette pandémie. Mais à ce que je sache, quel que soit le degré de la pandémie, les élus à la base méritent d’être impliqués dans la lutte contre. Si on décide de nous laisser pour compte et même les dons qu’on fait dans les quartiers, nous ne sommes pas associés. Sinon, c’est nous qui connaissons mieux les familles vulnérables », réagit le chef de quartier de Lambanyi.
Mohamed Diakité
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