Dans la journée du lundi, 11 mai dernier, des guinéennes en majorité commerçantes ont été dispersées par la police sénégalaise à quelque mètre de l’ambassade de guinée au Sénégal. Ces femmes qui seraient de plus de 200 accusent l’ambassadrice de guinée au Sénégal d’avoir ordonné à la police sénégalaise de les bâtonner et violenter. Cette accusation a été portée ce matin sur les ondes d’un de la place par Madame Fofana, porte-parole des victimes.
Selon elle, ce sont des autorités de l’ambassade de guinée qui ont appelé la police sénégalaise pour venir les maltraiter.
« On n’a pas forcé le portail de l’ambassade, c’est un jeune qui est venu vers nous hier au rue 25, il paraît que c’est le petit frère de l’ambassadrice lors qu’il a constaté que nous sommes déterminé à aller à l’ambassade, il nous dit de faire la vidéo qu’il va envoyer au chef, comme on ne l’a pas écouté avant qu’on arrive à l’ambassade ils ont appelé la police pour nous violenter. Ce sont des autorités de l’ambassade de guinée qui ont appelé la police sénégalaise pour venir nous maltraiter parce que nous les guinéens ne sont rien. On était à deux mettre de l’ambassade lorsqu’on s’est fait violenté, on a été tabassé avec les matraques, ils nous ont pourchassé, il y a eu des femmes qui sont blessé, certaines sont à l’hôpital. On a vraiment souffert ici », a telle expliqué.
Cette Dame souligne que cela est intervenu alors qu’elles venaient à l’ambassade de Guinée au Sénégal pour pouvoir rentrer en contact avec l’Ambassadrice afin qu’elle puisse les aider à regagner Conakry.
« Depuis le début de la fermeture des frontières, on s’est levé pour partir rencontré certains de nos responsables du côté de Sénégal. Ils nous ont pris des promesses qu’ils n’ont tenues mais malgré ça, on est resté derrière eux. Chaque fois ils nous font monter et descendre mais on voit que l’ambassadrice qui est là au Sénégal et le ministre des affaires étrangères ne s’intéressent à nous, ils ne connaissent personne sauf eux. Nous les femmes qui sont là près de 300 personnes, certaines sont même tombé malade, d’autres exclus des maisons par les concessionnaires, il y en a qui dorment même dans la rue désormais. Actuellement les femmes vendent leur marchandise pour vivre ici à Dakar. Nous femmes se sont réuni pour aller à notre ambassade avec près de 300 personnes, ils nous ont donné 200 mille CFA pour qu’on chercher à manger qu’ils vont nous répondre dans une semaine. Il de cela trois presque semaines jusqu’à présent aucune réponse, c’est ainsi comme les autres sont passé par leur ambassade pour rentrer chez eux, nous aussi avons dit d’aller voir notre ambassadrice pour qu’elle puisse plaider pour nous. Elle nous a dit dans un premier temps qu’elle a envoyé la lettre au président mais que ce dernier a dit qu’il ne va recevoir personne. Si on doit mourir nous voulons ça nous arrive chez, on est là personne n’est malade. C’est pourquoi avant hier on s’est regroupé au niveau de rue 25, pour partir à notre ambassade », précise Madame Fofana.
Elle dénonce également la complicité des responsables syndicaux du côté de Sénégal avec l’ambassadrice pour faire souffrir des guinéens.
« Au niveau de rue 25 où se trouve les syndicats, là aussi, nous avons compris que les syndicats sont en complicité avec l’ambassadrice de guinée au Sénégal. Les syndicats ont fait de cette situation a leur business, ils font payer aux gens 200 mille franc CFA pour les mettre dans les camions gros porteurs. Arrivé à un certain niveau on te fait descendre pour négocier un motard qui va te conduire jusqu’à près la frontière », fustige Dame Fofana.
Facinet Camara
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