La crise qui mine le mouvement syndical guinéen est de connaître son épilogue. Dans une sortie sur les ondes d’un média de la place ce mercredi 20 mai 2020, Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs de guinée (USTG), a vilipendé son rival de l’autre branche de l’USTG.
Le banquier Abdoulaye Sow n’est pas passé par mille chemins, il qualifie le camp d’Abdoulaye Camara de syndicat du gouvernement
« Vous savez aujourd’hui, il y a des syndicats qui sont créé par des ministres, j’ai vu des ministres dirent mon syndicat. Par exemple l’USTG de Mamou, ils sont allé à Mamou, ils ont fait un soit disant congrès, qui a signé le procès-verbal? C’est le gouverneur de région. Et pour quoi le premier secrétaire général Luis M’Bemba Soumah n’était pas présent? Ils n’ont pas respecté les principes. C’est des gens qui disent nous on est avec le gouvernement, c’est faux, c’est archi faux ils ne sont pas avec le gouvernement. Ils s’invitent pour assoupir leurs intérêts égoïstes c’est tout. Donc il y a d’autres syndicats vous voyez le syndicat de l’enseignement supérieur et de l’éducation, avec lesquels le ministre a dit mon syndicat. Ça fait mal, le syndicat doit émaner de la volonté des travailleurs, uniquement de la volonté des travailleurs et pas la volonté d’un homme. Quand tu es affilié à un clan tu ne peux rien faire », a-t-il déclaré.
Il poursuit en disant en disant qu’ : « Au sortir de notre congres au palais du peuple, nous avons dit que notre deuxième préoccupation c’était d’unifier le mouvement syndical guinéen. Mais vous comprendrez que notre surprise est grande. Si vous avez des syndicalistes qui prennent des positions n’importe comment par rapport à la situation du pays. Récemment nous avons dénoncé les syndicalistes qui vont voir les juges pour dit il faut trancher à notre faveur, ça fait très mal. Il y a un véritable problème, le syndicat guinéen est divisé aujourd’hui pour des raisons que nous ne comprenons pas. Mais nous allons nous battre, nous allons faire en sorte d’unifier le mouvement syndical guinéen. Nous allons partir vers les gens pour faire comprendre la nécessité de nous unir. Si nous ne sommes pas unis on ne pourra rien faire dans le cadre de la défense des intérêts des travailleurs guinéens. Les travailleurs eux-mêmes doivent se battre pour que nous soyons unis si non leurs intérêts n’étaient pas défendus et leur conditions ne seront pas amélioré s’il n’y a pas de revendication. La dynamique du développement est dans la contradiction>, a t-il sollicité
Facinet Camara
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