Après la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale, le chantier des réformes s’ouvre enfin au gouvernement. Pour rassembler les maliens autour des objectifs et garantir leur atteinte, il est important pour le gouvernement de ne pas se tromper d’ordre concernant les priorités. Au premier rang il y a la RELECTURE de l’Accord pour la Paix issu du processus d’Alger. Ceci doit constituer le tout premier chantier.
A ce jour, il soulève plus de questions et d’inquiétude. Les agissements du ‘gouvernement local de Kidal’ ont fini par rendre sceptiques les plus optimistes des citoyens quand à la capacité du gouvernement à éviter la partition du pays.
En effet sans enregistrer la moindre protestation du gouvernement légitime malien, Bilal Ag Cherif gère et administre selon son humeur la ville de Kidal. La récréation a assez duré et doit impérativement prendre fin. Pour mettre les citoyens d’accord, la relecture de l’accord est impérative et dejouera la théorie de ceux qui annoncent depuis bien longtemps l’existence d’une politique de partition programmée du pays. En dehors de cela tout autre ordre pour mettre en œuvre les réformes rencontrera une résistance certaine de la population.
Au gouvernement de bien étudier la situation et surtout d’écouter. Personne n’a intérêt à déstabiliser le pays mais un minimum d’assurance est nécessaire pour apaiser les inquiétudes. Il revient au gouvernement d’agir dans ce sens.»
Salia SAMAKÉ
Chef Service Gestion de la Cité Administrative
PRIMATURE DU MALI