Le secteur hôtelier est frappé de plein fouet par la pandémie de coronavirus en Guinée. Des hôtels, bars, nightclubs, restaurants et d’autres lieux de loisir restent toujours fermés depuis la rentrée en vigueur de l’État d’urgence sanitaire. Pendant ce temps, des milliers de tenanciers et des employés se sont retrouvé en chômage.
Désemparé par cette situation qui perdure depuis 4 mois et le risque de fermeture définitive de ses entreprises, Mamy aimé Kourouma, une gestionnaire de bar et restaurant tire la sonnette d’alarme. « Depuis la parution de la covid-19 en Guinée, nous rencontrons beaucoup de difficultés. On a d’énormes entraves, moi personnellement mes travailleurs sont en congé technique actuellement. Je paie les locations, j’ai des employés que j’ai libérés. Apres tout je paie la moitié de leur salaire. Actuellement mon entreprise n’apporte rien », a-t-elle déploré.
Pour sauver leur investissement et des emplois en jeux, Mamy aimé Kourouma a demandé à l’État de leur venir en aide. « Mon message va à l’endroit de l’État, je demande à l’État de revoir des choses, de faire la réouverture parce que nos bailleurs ne nous comprennent pas. C’est pourquoi je demande à l’État de nous venir en aide », a lancé Madame Kourouma.
Au-delà des difficultés quotidiennes liées à la covid-19, les tenanciers de bars, restaurants, et motels se disent être victime de bavures policières. Souvent des hommes en tenue font des irruptions dans leur lieu de travail pour violenter les gens, nous dit-on.
Facinet Camara
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