Les fidèles musulmans de Guinée à l’instar de leurs coreligionnaires du monde ont célébré l’Aïd El-Kébir (fête de Tabaski) ce vendredi, 31 juillet 2020. Contrairement aux années précédentes, cette fois-ci, cette fête a été célébrée dans un contexte de crise sa notoire dû à la pandémie Covid-19. En plus de son caractère religieux et festif, la fête de Tabaski a été une occasion pour les fidèles musulmans de Guinée de prier dans les Mosquée, une première depuis l’apparition de coronavirus dans le pays le 12 mars dernier. Cette décision a réjouit plus d’un titre les musulmans à travers le pays.
À Tanene permanence, les fidèles musulmans ont accomplit leur devoir religieux a l’école franco-arabe. Dans son sermon, Aly Djamal Bangoura, premier Imam de la mosquée Tanene permanence a mis un accent particulier sur le respect des mesures barrières contre la Covid-19. Il a d’abord expliqué la dangerosité de la pandémie coronavirus avant demander les citoyens à respecter les mesures barrières afin de pouvoir éradiquer cette pandémie dans notre pays. <A l’occasion de ce jour de fête, nous demandons à tout le monde de se laver les mains régulièrement, de respecter la distanciation et le port des bavettes, d’éternuer au coud. Ces mesures nous permettrons de vaincre la maladie chez nous, Dieu merci aujourd’hui les autorités ont faire comprendre qu’avec ces mesures, la propagation de la covid-19 est en ralentit en Guinée. Mais cela ne suffit, c’est cela on vous demande de continuer à observer les mesures barrières pour qu’on puisse en finir avec cette maladie>,a t-il demandé.
Il également expliqué les raisons de la non réouverture définitive des Mosquées à Conakry, Coyah et Dubreka. Selon lui, les autorités en charge de la lutte contre la Covid-19 on fait savoir que les personnes âgées sont les plus en plus vulnérable et sont les premières victimes de cette maladie. <Et dans les Mosquée, cette tranche d’âge est plus nombreuse que les jeunes. Si on ouvre les mosquées dans ce contexte, la maladie va prendre l’ampleur. C’est pour éviter cela que les mosquées restent toujours fermées. Ce qui compare la mosquée aux marchés, il y a une différence, c’est les enfants, jeunes garçons et filles et les adultes qui fréquentent ces lieux. Ceux-ci sont résistant à la covid-19 tandis-que les personnes âgées sont vulnérable et plus exposé>, a t-il fait savoir.
Facinet Camara
