A quelques semaines des examens nationaux, plusieurs candidats d’entrée en 7ème année, du BEPC et du BAC sont renvoyés en plein cours dans certaines écoles privées de Kindia. Les responsables de ces écoles exigent le paiement intégral des mois d’avril, mai et juillet qui n’ont pas été étudiés à cause de la pandémie coronavirus. C’est le cas par exemple de l’école privée « La Francophonie » sise à Sorondon qui a renvoyé une cinquantaine d’élève ce lundi, 03 août dont les parents n’ont pas payé l’intégrité des aérés de ces mois.
Joint par téléphone, un des responsables de cet établissement nous a confirmé qu’il a reçu l’ordre de sa hiérarchie de renvoyer les élèves dont les parents n’ont pas payé les mois d’avril, mai et juin. Il nous a ensuite laissé entendre que cela ne se fait pas seulement chez eux, il y a d’autres écoles privées qui renvoient des élèves pour la même cause.
Souare poursuit en disant que c’est la DPE de Kindia qui a demandé aux écoles d’exiger le paiement de ces mois aux parents pour qu’ils puissent à leur tour payer les enseignants. Par rapport à cette accusation, nous avons interrogé Monsieur Toupou, responsable du service examen de la DPE qui nous a fait croire qu’il n’est pas au courant de cette situation. « Je ne suis pas informé, personnellement je ne suis au courant de rien », a-t-il.
Pourtant contrairement à Kindia, dans les préfectures comme Labé, la DPE a fait une médiation entre les enseignants et les fondateurs qui ont permis aux parties de s’entendre sur le paiement d’un mois en lieu et place de 3 mois.
A Kindia, les responsables des écoles privées accusent la DPE d’avoir pris parti en défendant des enseignants mêmes si cette dernière rejette en bloc cette accusation. Aujourd’hui, l’indifférence des autorités éducatives de Kindia à une conséquence grave sur la formation des enfants parce que plusieurs d’entre eux restent à la maison pour non-paiement des mois non étudiés. Les parents impuissants face à cette situation ne savent plus à quel saint se vouer. Ceux parmi eux qui sont en difficulté de paiement craint que leurs enfants ne puissent faire les examens nationaux. C’est pourquoi, ils sollicitent l’intervention des autorités éducatives du pays afin de trouver une solution définitive à ce problème qui risque d’impacter négativement le niveau de préparation des candidats aux différents examens nationaux session 2020.
Facinet Camara 655765079