Le décret rendant obligatoire le port du masque dans les publics en Guinée n’est plus appliqué. Pourtant il est toujours en vigueur. Il s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus au sein de la population. Mais depuis la campagne électorale dernière, il est complètement foulé au sol. Nombreux sont des citoyens qui ne se couvrent plus la bouche et le nez. Même constat chez les services de sécurité notamment la police.
Au début du Coronavirus en Guinée, plusieurs mesures sanitaires avaient été décrétées par le chef de l’Eat. Il s’agit entre autres du port du masque, de la distanciation physique et de l’interdiction de sortie de Conakry pour l’intérieur du pays. Mais depuis plus d’un mois, c’est comme si la Guinée avait déjà réussi à se débarrasser de la pandémie alors que c’est loin d’être le cas. Voir un citoyen avec un masque devient de plus rare. La réalité parle d’elle même dans les lieux publics ou véhicules de transport commun. Nul ne semble plus craindre d’être contaminé. Une situation au su et vu des autorités du pays sans la moindre réaction de leur part pour le moment.
La Guinée reste très touchée par le Coronavirus. A ce jour, elle totalise 12 414 cas confirmés, 10 817 guéris et 74 décès. Plus cette maladie perdure, plus les guinéens foulent au sol les mesures sanitaires. Le port du masque disparait peu à peu dans la ville Conakry. A l’intérieur du pays, cette disposition n’a presque jamais été respectée. C’est le cas à Coyah, une préfecture située à 50 kilomètres de la capitale. De ce côté, même au moment où le port du masque était strictement contrôlé par la police, de nombreux citoyens marchaient dans les lieux publics sans se couvrir la bouche et le nez.
Si le Coronavirus était la préoccupation des guinéens, la donne a déjà changé au profil de la politique. Actuellement toutes les attentions sont focalisées sur ce que sera le sort final de la crise post-électorale qui secoue la Guinée depuis le lendemain du scrutin du 18 octobre 2020.
Oury Maci Bah.