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Prétendue manifestation des conseillers communaux de la mairie de Boffa : qu’est-ce qui s’est réellement passé ? Voici la vraie version des faits

Dans la nuit du dimanche 17 janvier 2020, un groupe de trois individus a sillonné la ville de Boffa sur le capot d’un véhicule, annonçant une manifestation pour le lendemain lundi. L’objectif de la manifestation annoncée devait être de dénoncer ce que les initiateurs appellent « l’abus de pouvoir du maire de la commune urbaine et le manque d’emploi pour les jeunes ». Mais elle n’avait finalement pas eu lieu

Que s’est-il passé ? Quelle étaient les revendications? Pour en savoir plus, votre quotidien fatalainfos.com s’est approché des meneurs eux-mêmes. L’ancien président des huissiers de Guinée, devenu maire de la commune urbaine de Boffa, est connu depuis belle lurette pour sa rigueur dans la gestion et  son respect des textes de lois.  À sa prise de fonction en 2018, Saïdouba Kissing Camara, avait immédiatement pris deux décisions qui semblaient impopulaires au vu de certains de ses conseils communaux. Il s’agit de l’interdiction formelle de la vente des hectares de terrain et l’arrêt immédiat de la délivrance des certificats de résidence.

 

La raison fondamentale de la première décision était de règlementer le secteur domaniale tout en préservant les patrimoines publics bâtis et non bâtis de l’État. La seconde, favoriser l’emploi directe des fils de Boffa dans les sociétés minières. Des commissions avaient été mises en place pour faire des propositions dans ce sens.

 

Selon nos informations, certains conseillers communaux ont vu leur intérêt menacé car la vente de terrains, qui était devenue un gagne-pain pour eux, bloquée par le maire. Mais pour contourner cette décision et continuer leur business, ils ont confectionné leur propre cachet et délivré beaucoup de faux papiers de donation de terrains. Chose qui constitue une infraction grave. Nous détenons même les preuve de quelques-uns de ces papiers d’usurpation de titre.

 

Comme exemple, le bâtiment à étages en cours de construction dans l’enceinte du marché moderne de Boffa. Un projet de partenariat entre la commune urbaine de et l’agence française de développement (AFD), avec l’appui technique de la Charente Maritime coopération. Le terrain abritant l’infrastructure aurait été vendu par les mêmes individus cités ci-haut. Informé des travaux, le maire a immédiatement ordonné leur arrêt.

 

Dans leur élan de combattre le maire, les usurpateurs ont essayé un autre moyen qui n’a finalement pas marché. C’était d’inciter les citoyens à manifester contre lui en l’accusant d’abus de force et de handicape pour la jeunesse de Boffa. Mais, nous dit-on, l’emploi de jeunes est une priorité pour le maire. C’est pourquoi ce dernier a créé une ONG dénommée « COCOB » et confié la gestion aux mêmes conseillers qui le voient aujourd’hui d’un mauvais œil. L’objectif était de faire bénéficier les retombées minières aux jeunes de Boffa. Tout allait bien au début. Nous détenons également les copies des statut et règlement intérieur de ladite ONG.

 

Qu’est-ce qui s’est passé par la suite? ils (grognons) ont transformé l’ONG « COCOB » qui est à but non lucratif en une société SARL pour s’octroyer des contrats miniers. Ensuite ils ont tenté de décrocher un appel d’offre d’une société minière de la place pour le transport minier, mais avec l’interférence de l’intercommunalités des maires, dirigée par le maire de la commune urbaine de Boffa, en faveur d’une autre société ayant représenté la communauté, ils ont échoué. Sans surprise, ils ont pris le maire pour responsable de leur échec.

 

La manifestation qui était annoncée pour lundi dernier, avait été finalement annulée grâce à l’implication du préfet, le colonel Abdourahmane Keita. Aussitôt informé de la menace de protestation, celui-ci a convoqué les deux parties en discorde à une réunion d’urgence. Avec l’appui du  ministre Gabriel Curtys et quelques ressortissants de Boffa à Conakry, qui étaient également à la rencontre, il est parvenu à réconcilier les protagonistes. Les discussions ont duré 5 heures.

Lors de cette même réunion, un conseiller communal a déclaré : « c’est moi qui canalisais les enfants chaque fois qu’ils voulaient exprimer leur colère. Le maire est contre notre intérêt, il a bloqué tout nos business ».

 

C’était donc clair pour tout le monde dans la salle. La manifestation qui a fait tant de bruit dans la cité n’était pas pour une affaire d’emploi mais pour des fins d’intérêts personnels. Contrairement au précédent intervenant devant le ministre et le préfet, un autre a, sur les antennes d’une radio privée, maintenu que la marche qui était prévue, visait à dénoncer le manque d’emploi pour les jeunes de Boffa. « Nous étions convaincus au début que Maître Saïdouba Kissing Camara était l’homme idéal pour Boffa, mais c’est le contraire. La jeunesse n’a pas d’emploi. Les quelques-uns qui travaillent, c’est l’effort du préfet, ce n’est pas le maire. Pourtant c’est lui notre élu ». 

 

Concernant cette situation, il était titré chez certains de nos confrères de la presse: « les conseillers communaux signent une pétition contre le maire », sans pourtant avoir pris langue au préalable avec les protagonistes. D’ailleurs il n’y a eu aucune pétition. Chose confirmée par 18 des 22 conseillers au total de la commune urbaine de Boffa.  « Boffa en ébullition », c’est un autre titre vu sur un site d’informations. Ce qui est faux car la manifestation annoncée n’a jamais eu lieu. Elle avait été annulée suite à une médiation du préfet.

 

Selon nos informations, une assemblée extraordinaire du conseil communal est convoquée pour samedi prochain. Un conseiller révèle que le maire a décidé de porter plainte pour usurpation de titre, fabrication de faux documents et incitation à la révolte.

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