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L’an 1 de la 9ème législature: le regard critique de Badiko sur ses collègues de la mouvance

Dans un entretien accordé à la rédaction de fatalainfos.com, ce samedi 1er mais, le député Mamadou Badiko Bah a fait sa lecture sur ses collègues du parti au pouvoir.

 

Sans aller du dos de la cuillère, l’opposant a révélé tout d’abord qu’il n’a rien à leur reprocher du point de vue intellectuelle dans la qualité des débats à l’hémicycle. Mais il regrette qu’ils soient obligés d’ccorder des votes favorables aux projets de lois que présentent les ministres. ‹‹ Je peux vous dire que les députés du RPG ne sont pas des idiots ni des bénis oui-oui. Quand on leur donne des textes, ils analysent très bien et interprètent les préoccupations de la population. Mais malheureusement, ils ne peuvent jamais faire des ammandements ni des propositions et jamais ils ne peuvent pas voter contre les textes du gouvernement, puisse que y’a des textes qui sont là, prêts à saisir et à vider n’importe quel député du parti au pouvoir qui s’amusérait à lever le petit doigt contre  », a-t-il dénoncé.

Comparativement à la dernière législature qui était dirigée par Claude Kondiano, le leader de l’Union des Forces Démocratiques déclare que l’équipe de Damaro en plus d’être équipée, est plus disciplinaire et responsable.  »Vous attendez souvent le président de l’Assemblée qui dit qu’il n’y a pas d’injures, on ne se cogne pas, on ne tape pas sur la table, on ne manifeste pas brillamment pour montrer son existence. Mais on va au fond des choses et on conteste tout ce qui est à contester. La neuvième législature n’est pas en reste, elle fait son travail. On n’a penché sérieusement, objectivement et honnêtement sur tous les textes présentés et la population a été largement informée sur ce qui se passe entre les tenants et aboutissants, ce qui est un élément nouveau très important. Et l’autre élément nouveau que je peux signaler, c’est que grâce à l’engagement du président Honorable Amadou Damaro Camara, nous avons des conditions de travail beaucoup plus facile et attréignantes que la législature précédente. Le cadre de travail est rénové et en plus y’a la digitalisation  », s’est réjoui l’opposition.

 

Malgré leur minorité dans une Assemblée dominée par les députés de la mouvance, Mamadou Badiko Bah a laissé entendre que ce n’est pas le nombre qui est important. Plutôt qu’il s’agit d’agir quand il faut.  »Je suis député de l’UFD qui n’a appliqué le principe vaincre ou témoigner. Vaincre ça veut dire qu’arriver à faire modifier ou arrêter des choses qui sont nocives et qui ne sont pas dans l’intérêt de la population. Par exemple, on n’a quand même réussi à faire comprendre au gouvernement que le fameux emprunt de 230 millions d’euros à une société qui n’avait même pas 500 millions de capital c’était des opérations louches. Donc on n’a arrête un texte qui aurait des conséquences extrêmement graves et qui endetait le pays pour rien et ne sert qu’à enrichir l’élite corrompue qui est à la tête du pays », a-t-il cité.

 

Agnès Damba

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