Le gouvernement guinéen est prêt à mettre en exécution sa volonté d’augmenter le prix du carburant à la pompe dans les jours qui suivent. Peu importe cette volonté de l’Etat, le secrétaire en charge de la communication du Mouvement Caton Rouge désapprouve l’argument avancé par les dirigeants. Dans un entretien accordé à notre rédaction ce samedi 29 mai, Mohamed Lamine Soôto Diallo a appelé au calme les jeunes de l’axe à une éventuelle manifestation en rapport avec cette décision.
Réputés pour des manifestations sociopolitiques dans le pays, les jeunes l’axe le prince sont souvent considérés comme des partisans de l’opposition guinéenne. Dans la revendication de leur droit, ces jeunes croisent souvent le fer avec les forces de l’ordre qui se solde parfois à des conséquences déplorables. C’est pour dorénavant éviter de tel acte que le secrétaire en charge de la communication du Mouvement Caton Rouge appelle ses frères à une prise de conscience.
« Je dirais aux jeunes de l’axe aujourd’hui d’être vraiment républicains, de ne pas tomber dans la politique des gens qui ont toujours utilisé l’axe comme d’antan on l’a toujours fait. Et, aujourd’hui nous dénombrons beaucoup de victimes de notre côté. Donc ces jeunes doivent choisir ce qui est mieux pour eux’’, a conseillé l’activiste.
Pour justifier l’augmentation du prix du carburant, le premier ministre lors de son passage à l’Assemblée nationale le 07 avril dernier, avait avancé que nos pays voisins s’approvisionnent du carburant en Guinée pour revendre plus cher chez eux. « l’argument avancé par l’Etat ne colle pas aujourd’hui parce que l’inflation est galopante et la valeur monétaire n’est pas comparable à celle de nos voisins. Si les voisins viennent chercher le carburant chez nous et aller revendre chez eux à un prix raisonnable, c’est parce que le prix de leur marché est maitrisé. Cependant chez nous ce n’est le cas. (…) Et les conséquences néfastes de la hausse du prix du carburant sont directement ressenties sur le papier de la ménagère parce que le commerçant de la Guinée ne consulte pas pour demander car il a pour argument la cherté du dédouanement » a rejeté l’activiste.
Agnès Damba