Comment réduire l’instrumentalisation et les violences politico-sociales des jeunes conducteurs de mototaxis ? Ce thème était au cœur d’un atelier organisé par le système des nations-unies en Guinée avec l’appui du Fonds de Consolidation de la Paix en partenariat avec six département ministériels dont la jeunesse. Le but c’est de conscientiser les jeunes conducteurs de taxis motos à être responsable surtout en période sensible. La rencontre a eu lieu ce vendredi 27 août 2021 au quartier Camayenne dans la commune de Dixinn.
C’est un cadre de concertation composé d’acteurs sociopolitiques, conseillers communaux, responsables des conducteurs de mototaxis et représentants des départements ministériels. Pour la circonstance, c’est le conseiller spécial de la Ministre de la jeunesse et de l’emploi jeune qui a procédé au lancement officiel des activités.
La démarche vise à lutter contre l’instrumentalisation des conducteurs de mototaxis à des périodes sensibles: » Le mandat du département de la jeunesse, ça serait de mobiliser les jeunes, les faire comprendre leur responsabilité et savoir qu’ils sont les grands acteurs de la paix parce que sans la paix, on ne peut pas construire une cité. Et très malheureusement, les jeunes sont les acteurs et les victimes en cas de violence », explique Moussa Condé.
De son côté, le chargé du projet d’appui à la réduction de l’instrumentalisation des conducteurs de mototaxis dira que cette rencontre vise à réorienter les parties prenantes sur les différents problèmes afin de trouver des solutions. »C’est pourquoi premièrement, il faut outiller les jeunes dans ce cadres de concertation afin qu’ils puissent procéder aux restitutions au niveau des communes. Et deuxièmement, c’est de permettre de faire de le suivi sans le respect de ces engagements pourque l’activité de taxis motos qui est un métier notre soit rentable à ceux qui l’a pratique », a laissé entendre Martin Kolié.
L’initiative est saluée par Mohamed Sidy Kanté, coordinateur général des conducteurs de mototaxis de la commune de Ratoma. Il estime que ces formations contribuent à la bonne collaboration avec les autres services. »Chaque fois que nous venions à ces genres de formation, nous nous chargeons de faire la restitution à la base. (…) Beaucoup de jeunes conducteurs de taxis à l’époque ne respectaient les codes de conduite, mais je puis rassurer qu’aujourd’hui ils ont beaucoup changé que ça soit envers leurs passagers, les syndicats et même les agents de la police routière », a-t-il soutenu.
Demba
