Après deux jours de formation en hygiène santé et sécurité au travail, une cinquantaine de participants composée de civiles et militaires ont reçu leurs attestations de fin de formation ce samedi, 17 février 2024, à Conakry. La formation a été initiée par la Agence référence communication (ARCOM), en marge de la 6ème édition de la plus grande cérémonie de distinction des entreprises et des personnalités qui font bouger la Guinée. Elle a été rendue possible grâce à l’appui financier de la Direction Générale des pensions militaires et Anciens combattants et l’accompagnement technique de la Direction Générale de HSEC Training et services.
A l’occasion de la cérémonie de clôture, le Directeur général de ARCOM, Eugène Capi BALAMOU a indiqué que cette formation a connue la participation de 50 jeunes issus de tous les secteurs d’activités. Ils ont été outillés sur les notions de l’hygiène santé et sécurité au travail. Ceci, pour leurs permettre d’apporter des secours aux victimes d’incendie, d’accidents et autres.
“Pendant deux jours, ils ont été outillés de nouvelles notions en santé sécurité, notamment le premier secours au travail, formation à l’utilisation des extincteurs; j’en passe. Ces notions viennent s’ajouter sur leur performance active de la vie, c’est pourquoi, dorénavant ils sont appelés à sauver des vies à travers cette formation, car comme le disait Socrate: « la formation tout au long de la vie est essentielle pour rester compétitif dans un monde en constante évolution « . Pour ce qui sont à la quête d’emploi ne vous minimiser plus, continuer à apprendre avec cœurs vos supports de cours, aussi pour les travailleurs, à travers cette formation, soyez à la hauteur pour véritablement jouer votre partition dans l’optique de sauver des vies humaines, c’est seulement en cela que, cette formation aura son sens.
C’est dans cet ordre d’idée qu’une citation qui nous ceci: « la formation est l’essence de tout succès..”, indique le Directeur général de ARCOM qui n’a pas manqué de remercier ses partenaires pour leur accompagnement.
Pour sa part, Abdoulaye 2 Diallo, gérant du cabinet HSEC Training et services qui a assuré la formation a a mis un accent sur les différents modules enseignés. Il a ensuite ajouté que les participants sont bien outillés pour apporter des premiers secours aux victimes d’accident.
“Les avantages sont nombreux, ça permet aux personnes qui ont suivi cette formation d’être à l’affût des accidents. Quand il y a un accident aujourd’hui devant une de ces personnes ayant suivi cette formation ils peuvent agir conséquemment. La première des actions c’est de protéger l’accidenté, le lieu de l’accident et des victimes en faisant des balisages et en faisant le dégagement. S’il ne sait rien faire mais il sait qui appelé en donnant l’alerte. On les a appris aussi beaucoup de gestuel de l’étouffement. Quand une personne est étouffé en train de manger, un enfant qui a porté un objet au niveau de la george, les gens qui ont suivi notre formation peuvent desobstruer la voie aérienne. Nous les avons appris aussi sur les gestes liés à la réanimation. Quand une personne est en arrêt cardiaque comment le réanimer avec un simple massage cardiaque. Nous les avons appris aussi comment masser correctement une personne qui a subit des traumatismes ou qui fracturé. Une personne fracturée mal suivi peut être traumatiser à vie. Donc ils ont suivi toutes ces formations et nous estimons qu’ils sont bien outillés pour prodiguer ces premiers gestes”, a-t-il souligné.
Présidant la cérémonie de clôture, Fatoumata Yarie Sylla, Directrice générale de pension militaire et ancien combattant a rappelé que l’objectif de la formation est de prévenir les risques professionnels et assurer le bien-être de chaque travailleur.
“La problématique de la sécurité au travail est un facteur clé dans le développement de toute entreprise. J’espère encore une fois que vous avez exploré au cours de ces deux jours les pratiques fondamentales, les normes de sécurité et les protocoles de santé. L’objectif visé, je le disais c’est prévenir les risques professionnels et assurer le bien-être de chaque travailleur. Les techniques et tactiques de Santé sécurité appris au cours de cette rencontre doivent être désormais un outil à plusieurs sens pour agir à l’humanitaire. Cet espace a été un atout pour d’avantage renforcer les relations civilo-militaires. Nous sommes des guinéens et le pays a besoin de nous tous en tant que guinéens tout court, pas en tant que civil ou militaire”, a-t-elle indiqué.
F. Camara
