La 7ème promotion de l’École nationale de la police et de la protection civile lie la théorie à la pratique. À travers un renforcement des capacités, ces agents de protection ont bénéficié de techniques visant à faire face à la gestion de la criminalité et à la gestion des catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique.
C’est une initiative du gouvernement guinéen, accompagnée par la France, qui vise à assurer la protection des citoyens.
« Ce jour marque un moment important dans la vie de ces femmes et hommes qui, après trois mois pour certains, une ou deux semaines de formation rigoureuse et de sacrifices personnels pour d’autres, rejoignent aujourd’hui les rangs des officiers et agents de police et de protection civile qualifiées. Ainsi, d’une part, le monde de la criminalité est en constante évolution. Les infractions diverses, les cybercrimes, les fraudes, le terrorisme, la traite des personnes, etc., se multiplient et se complexifient. Face à cette réalité, il est plus que jamais crucial que nos forces de défense et de sécurité soient préparées et adaptées aux défis du siècle. D’autre part, les catastrophes naturelles liées au dérèglement climatique combinées aux événements d’origine humaine entraînent le dérèglement climatique et de nombreuses catastrophes majeures nécessitant une bonne maîtrise de nos unités de secours, des principes de base », déclare Mohamed Lamine Diakité, DG de l’école nationale de police et de la protection civile.
Ces récipiendaires sont désormais un espoir pour renforcer l’espace de sécurité en Guinée. C’est pourquoi le procureur général près la Cour d’appel de Conakry, prenant la parole pour la circonstance, les a invités à la loyauté.
« Je tenais au nom de monsieur le ministre de la justice et garde des Sceaux, le ministres des droits de l’homme, Elhadj Yaya Kairaba Kaba à l’occasion de cette cérémonie, de m’adresser principalement à un organe. Quel est cet organe ? Ce sont ceux-là qui, à l’occasion de cette cérémonie, vont bénéficier tout de suite de ce que vous appelez souvent le sésame. Ce sésame, c’est quoi ? C’est un diplôme attestant qu’ils ont suivi une formation dédiée à la mission de police judiciaire. Je tenais, au nom de monsieur le garde des Sceaux, à vous remercier pour le mérite que vous avez eu. Bien sûr que vous n’avez pas, disons, obtenu ces résultats facilement. Vous avez obtenu ces résultats parce que vous avez voulu, vous êtes engagés. Si je tiens à vous demander très respectueusement de donner corps et âme à vos fonctions, n’est-ce pas sans savoir que le socle d’une procédure pénale, je dis bien le socle d’une procédure pénale, ou bien les premiers ingrédients d’une procédure pénale, c’est l’enquête », a fait savoir Falou Doumbouya, Procureur Général Près la Cour d’Appel de Conakry.
Les récipiendaires se réjouissent de la qualité de la formation qu’ils ont reçue, qui leur a permis d’apprendre différentes techniques d’enquête spécialisées et de communication de crise. Ces compétences essentielles leur permettront d’exercer leur métier avec professionnalisme. À cette occasion, ils s’engagent.
« Durant ces différentes périodes de scolarité, les stagiaires ont appris beaucoup de nouvelles connaissances dans le cadre du renforcement des capacités opérationnelles dans leurs spécialités respectives. Analyser des faits. Conduire des investigations judiciaires. Rendre compte. Évaluer les faits. Intervention à domicile. Libération d’otages. Sécurisation des zones. Technique de gestion des différents risques naturels, sanitaires, technologiques, des menaces de terrorisme, mouvements sociaux. et la méthodologie de planification des cas de crise. Quant à la formation militaire, les officiers de police judiciaire ont été outillés en ordre serré, en règlement de service dans l’armée RSA et les instructions sur l’outil. La somme de ces connaissances professionnelles, acquises par l’ensemble des stagiaires des trois promotions, nous permettront, en n’en pas douter, d’améliorer progressivement nos pratiques dans nos différents services en vue de la qualification de nos prestations », rassure Saa Augustin Millimouno porte parole des récipiendaires .
Ces élèves et officiers de la 7ème promotion de la police judiciaire ont réussi avec brio leur examen final de qualification d’officier de police judiciaire, affichant un taux de réussite de 100%. Cette réussite témoigne de l’engagement et du sérieux dont ont fait preuve les candidats dans leur formation.
Alseny Dine CAMARA.
