Un cri de cœur !
Monsieur le Secrétaire Général du Ministère de l’Enseignement technique et de la Formation Professionnelle.
Je vous prie de bien vouloir faciliter la tâche à ceux qui souhaitent s’orienter vers les filières sportives. Il ne faut pas être trop exigeant à l’entrée, car une fois intégrés dans cette école professionnelles, les étudiants auront le temps de se surpasser et d’apprendre sur le terrain.
Aujourd’hui, l’École Nationale d’Éducation Physique et Sportive court le risque de fermer, faute d’étudiants. Et pourtant, le pays manque cruellement de professeurs d’EPS dans nos écoles.
Pendant que d’autres nations s’efforcent d’intégrer l’EPS dans les examens officiels, chez nous en Guinée, on envisage malheureusement de fermer cette école.
Pourtant, si l’on observe les différentes fédérations sportives du pays, la plupart des techniciens en activité sont issus de cette institution. C’est dire son importance capitale pour le développement du sport guinéen.
Nous ne devons pas accepter que l’École des Sports disparaisse.
J’adresse une pensée pieuse et des prières à tous nos enseignants d’hier et d’aujourd’hui — ici-bas et dans l’au-delà — pour leurs efforts inestimables :
M. Diakité, M. Youla, M. Olivier, M. Ajavon, Elhadj Chérif Souleymane, M. Tozo, M. Youla, M. Boiro, M. Sylla (biomécanique), M. Zazi, M. Kramar, M. Kaba, M. Paps Faya, M. Diato Komy, Mme Moreima, M. Isack, M. Cellou, Elhadj Bah Mouctar, M. Master Momo, M. Bah (premier Directeur), M. Condé C.I., M. Karim Hadiri, Elhadj Baldé, M. Sadio Nansoko, Elhadj Touré (prof de Judo), M. Youla (prof d’athlétisme), et tous ceux qui ont contribué, avant et après nous, à bâtir cette école.
À nous autres maintenant de nous lever et de défendre cette noble institution !
Je ne pourrai citer tout le monde, mais j’ai une pensée particulière pour nos docteurs et cadres : Dr Donzo, Dr Pivi, Dr Samoura, M. Soumah Ansoumane (S.G. du CNO), ainsi que tous les amis en fonction ou à la retraite.
Ensemble, ne laissons pas s’éteindre cette flamme du sport guinéen.
