Le président du Bloc Libéral ne cache pas sa colère face aux nouveaux textes promulgués en lien avec l’élection présidentielle. Ce vendredi 17 octobre, il s’est rendu à la cour suprême où il a déposé une requête pour demander l’annulation du nouveau code électoral qu’il estime ne pas être élaboré conformément à la nouvelle constitution.
D’abord, l’obtention de ce code électoral ne leur a pas été facilité, a-t-il dénoncé devant les médias.
« On nous cache la loi. Il a fallu beaucoup de tractations pour qu’on nous envoie un lien du code électoral ». Après l’avoir parcouru, le leader du BL fait remarquer que « certains avocats ont commencé à trouver, des contradictions entre la Constitution et ce code. Prenez le principe de l’âge. C’est la présomption d’innocence. Pour qu’on soit disqualifié d’être candidat, il faut être condamné. Ce n’est pas juste être accusé. Ou ce n’est pas juste être arrêté. Ou être sous mandat d’arrêt. Or, le code électoral nous dit qu’il suffit que quelqu’un soit sous mandat d’arrêt, qu’il soit international ou local, qu’il devienne inéligible à la présidentielle en Guinée. Ça, c’est déjà une contradiction majeure avec la Constitution », a-t-il dénoncé. Et une autre contradiction majeure que nous avons trouvée, renchéri le candidat du BL « la Constitution nous dit que pour être candidat à la présidentielle, l’âge minimum, c’est 40 ans. Maintenant, le code nous parle de 44 ans. Il y a bien d’autres que nous avons découverts là-dedans. On n’a pas eu l’impression que l’élaboration de ce texte, qui encadre le processus électoral, ait été faite conformément à la nouvelle Constitution », a-t-il ajouté.
Pour éviter toutes ces contradictions avant l’échéance électorale, Dr Faya demande l’annulation « purement et simplement du code électoral, et l’envoyer en seconde lecture au CNT pour qu’il y ait sa conformité avec la Constitution avant de la promulguer », a-t-il sollicité.
D. Siba 660978150.