A l’instar des autres pays la Guinée a célébré ce mercredi la journée internationale des forets. Une journée au cours de laquelle la forêt est mise en valeur dans sa diversité en évoquant l’importance de ses différents types. L’occasion a réuni de nombreux cadres du ministère de l’environnement et acteurs concernés par le phénomène.
L’environnement guinéen est confronté à de multiples problèmes. Celui évoqué dans l’allocution de la patronne du ministère tutelle a été la construction anarchique sur les domaines réservés pour des fins environnementaux. « Les constructions d’habitations sont faites même dans les domaines publics maritimes, qui sont des domaines classés avec un statut particulier. Avec l’évolution de la demande sociale, les pratiques forestières ont fait l’objet de profond changement, jusqu’à mettre en cause l’existence des espaces boisés dans nos villes.» a indiqué Assiatou Baldé.
Des études démontrent que les forêts couvrent 30% de la surface de la planète et que 13 millions d’hectares sont perdus chaque année. La Guinée est l’un des pays frappés par cette situation. Consciente de la gravité que peut provoquer, la ministre de l’environnement a profité de la célébration de la journée internationale de la forêt pour exhorter au maintien de la flore: « Une ville ne doit pas seulement êtres battue que sur du béton et du fer. Les arbres doivent impérativement avoir leurs places pour créer une harmonie et une beauté du paysage rendant ainsi le milieu doux sans oublier le côté esthétique. Je reste persuadée qu’avec l’appui et l’engagement soutenu de tous, nous pouvons changer l’image de nos villes.»
Assiatou Baldé soutient que c’est de cette manière un caractère durable peut être obtenu pour les agglomérations guinéennes.
IBRAHIMA CAMARA
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