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À la rencontre d’Aboubacar Kamissoko, candidat à la présidence de la ligue guinéenne de football amateur 

Dans ce nouveau numéro de la rubrique « A mon tour de parler »,  on s’est intéressé à Aboubacar Kamissoko, président du club super Etoile de Coléah, une équipe qui évolue en division nationale. Il est candidat pour briguer la présidence de la Ligue amateur dont le congrès est prévu le 23 février prochain.

FATALAINFO.COM: bonjour monsieur Aboubacar Kamissoko

KAMISSOKO: bonjour monsieur le journaliste

FATALAINFO.COM: qui est monsieur Aboubacar Kamissoko ?

KAMISSOKO: je suis né à Conakry, marié, et père de deux enfants, diplômé en droit public à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry. Je suis rentré à l’université en 1998 et j’ai fini mes études en 2002. J’ai toujours été dans le football depuis à bas âge. J’ai joué au football et puis j’ai été entraineur à la base.  J’entrainais les enfants pendant une vingtaine d’années. Je rappelle que j’ai été entraineur à tout jeune âge, à l’âge 10 à 11 ans en 1986. J’ai commencé avec mes amis d’âge. Je jouais au ballon en même temps j’entrainais aussi les joueurs, et finalement le football avait commencé à dominer mes études. Mes parents m’ont envoyé à Fria pour  continuer mes études là-bas dans les années 1990. J’ai passé mes deux bac à Fria. J’ai été admis à l’université de Foulayah, à Kindia à la faculté de droit, en sciences économiques et gestions. Et jusqu’à la fin de mes études, j’ai continué à pratiquer le football. Et en 2000, j’ai affilié mon club comme membre statutaire de la fédération guinéenne de football. A l’époque il y avait deux divisions: la première division et la deuxième division.  J’ai entrainé ce club en division 2 jusqu’en 2008, l’année à laquelle je me suis reconverti à être le président de club parce qu’on avait plus de président. Donc j’ai préféré prendre l’arène du club à partir de 2009, 2009-2010. Je suis le président et fondateur du club  A l’époque, l’équipe s’appelait l’AS Mobilière et à date, l’équipe s’appelle Super Etoile de Coléah, qui évolue en nationale 1. Et nous jouons le championnat cette année.

FATALAINFO.COM:  à part d’être un président de club, est ce que vous exercez d’autres activités dans le domaine du football ?

KAMISSOKO: toujours dans le domaine de football, j’ai créé ma petite boite  « vision Foot management » à travers laquelle j’organise l’un des plus grands évènements sportifs en République de Guinée, notamment le Lengué d’Or.  Depuis 2013, c’est le seul évènement d’ailleurs qui récompense exclusivement les acteurs du football guinéen. J’ai aidé beaucoup de joueurs que j’ai placés dans les différents championnats d’arabes et francophones, précisément au Gabon, en Guinée Equatoriale, au Maroc et au Qatar. Ce sont ces prouesses qui sont à mon actif. J’ai une autre entreprise qui est Guinée Inter Businesse qui s’occupe de multi et prestation. Nous faisons le nettoyage des bureaux, des immeubles, des grandes entreprises de la place. Nous faisons aussi la construction, la logistique, le transport. Donc je gère cette petite entreprise aussi qui connexe à l’entreprise vision foot management. Voilà en résumé qui est Aboubacar Kamissoko.

FATALAINFO.COM: en 2015, vous avez soutenu la candidature de Salif Super V Camara à la présidence de la fédération guinéenne de football. Quelles étaient les raisons ?  

KAMISSOKO: je pense qu’on ne peut pas falsifier l’histoire. Je n’ai pas soutenu Salif en tant que tel. Au fait, il était question de défendre le statut de la fédération guinéenne de football qu’on estimait être un bon statut à l’époque, ou bien il fallait changer quelques articles tout en prenant compte des réalités de notre pays, parce que tous les statuts sont calqués à l’image de la FIFA. C’est un statut harmonisé mais vous tenez compte de la réalité de votre pays, et la réalité de notre pays demandait que tous ceux qui sont membres à part entière de cette association, prennent part aux débats du football, de la base au sommet. Et Salif a défendu. Donc Salif était dans la même longueur d’onde que nous par rapport à ceux qui voulaient coûte que coûte qu’on change le statut. Mais au-delà de changement du statut, ils voulaient coûte que coûte qu’on diminue le nombre d’électeurs qui venait, parce qu’ils se sont dits, si on partait avec les 121 membres qui venaient à l’élection, ils avaient moins de chance de gagner, et Salif avait toutes les chances de revenir. Donc l’un dans l’autre, chacun se positionnait à cette situation statutaire. Je me suis évertué à défendre la position des clubs. Moi je suis un juriste. Je suis un légaliste. La rédaction du statut c’est mon ressort, c’est mon domaine. Donc je sais quel est le statut qui est avantageux pour cette association . Donc c’est dans ce cadre que j’ai défendu les clubs, et aujourd’hui les gens ont compris que j’avais raison.

FATALAINFO.COM: pendant la mandature de Super V, le football guinéen a connu une crise. La Guinée avait même été contrainte par la CAF de mettre en place un comité de normalisation. Est-ce que vous regrettez d’avoir soutenu Salif Super V Camara ?

KAMISSOKO: moi je pense à l’époque,  on avait pas besoin d’un comité de normalisation. On pouvait régler le problème à l’interne ici. C’est vrai qu’il y a eu beaucoup de discussions, de disputes à l’interne du comité exécutif, mais d’autres avaient un autre agenda caché. Mais nous, on voulait qu’on harmonise nos points de vue afin qu’il n’y ait pas de problèmes à l’interne. Mais voilà, ce sont eux qui nous dirigent, ce sont eux qui savent ce qui se passe. Donc nous, on ne pouvait pas dire autant. Mais aujourd’hui, je pense bien ceux qui ont prôné la mise en place de ce comité de normalisation, ils sont mieux placés pour répondre à cette question s’il y a eu regret ou pas. Mais toujours est-il que la roue continue, elle continue sa marche, et celui qui est là tant bien que mal, il travaille très bien à mon avis. Il faut le féliciter dans ce sens.

FATALAINFO.COM:  Mamadou Antonio Souaré est à la tête de la fédération guinéenne de football depuis 4 ans. Vous qui êtes acteurs dans le domaines du football, êtes-vous satisfait de son bilan ?

KAMISSOKO: ce n’est pas mal en soi, le bilan d’Antonio Souaré. Il a pu faire ce qu’il a pu parce qu’on a mis tout sur la tête d’Antonio Souaré comme clé de voute. Il n’a pas une baguette magique pour régler tout, et on dit c’est une équipe qui gravite autour de lui. Mais si on le laisse seul, il n’ y pas de bon conseils, pas d’orientation, toutes ces déroutes, on va dire que c’est Antonio. Et pourtant, c’est un comité qui est là, qui doit l’aider, qui doit l’accompagner mais aujourd’hui je vais vous dire sans ambage, en tout cas, en toute honnêteté, c’est un monsieur qu’il faut à la place qu’il faut.  Aujourd’hui, à mon humble avis, ce qu’Antonio a fait est élogieux, est à féliciter et encourager. Ça n’engage que ma personne. Moi, je suis satisfait. Même si par endroits il y a certains problèmes, c’est inhérent dans la vie de l’homme. Antonio n’est pas omnipotent encore moins omniscient. Il peut faire des erreurs. Je le disais tant tôt, ce comité qui gravite autour de lui, qui doit l’accompagner, et une fois accompagné, il peut être le meilleur président de la fédération guinéenne de football. Donc il faut l’accompagner dans ce sens.

FATALAINFO.COM: bientôt la fin du premier mandat d’Antonio Souaré à la tête de la feguifoot. Est-ce qu’on doit toujours lui faire confiance ?

KAMISSOKO: pour le moment, je ne vois pas un guinéen qui se démarque sincèrement parlant. Donc jusqu’à preuve de contraire, il reste pour le moment mon président et mon candidat de choix. Peut-être je peux me tromper, je le dis et je le répète encore, il reste mon candidat moi, en tant que président de Super Etoile de Coléah.

FATALAINFO.COM:  à un moment, on avait parlé de la candidature de Kerfalla Camara KPC pour la présidence de la feguifoot. Comment vous aviez accueilli cette information?

KAMISSOKO:  il n’y pas eu de peur dans ce sens que KPC est un acteur majeur du football guinéen. Donc s’il prétend briguer la présidence de la fédération, c’est dans son droit. Le statut lui recommande. Maintenant la peur, ce n’est pas à moi. Il ne se présente pas contre monsieur Kamissoko. Donc de mon côté, il n’y pas de peur.

FATALAINFO.COM: merci M. Aboubacar Kamissoko!

KAMISSOKO : merci monsieur le journaliste.

Mohamed KABA
655 32 69 66

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