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Accès à l’eau et l’assainissement : l’AAFEA recommande aux Etats de rendre ce droit fondamental effectif

Après cinq jours d’intense travaux, l’atelier régional sur l’eau, l’assainissement et l’hygiène a pris fin dans l’après midi de ce vendredi, 23 juin 2023 à Conakry. Cette rencontre organisée par l’Alliance d’Afrique Francophone pour l’Eau et l’Assainissement (AAFEA) en collaboration avec la Coalition Eau, collectif des ONG française de l’eau et l’assainissement a regroupé les représentants des collectifs en eau venus du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Mali, Niger, Guinée, Sénégal, Tchad et Togo et de la France. Elle s’est tenue sous le thème « La société civile mobilisée pour le suivi et la mise en œuvre de l’ODD 6 ».

A l’occasion de la cérémonie de clôture, Sandra Métayer, Coordinatrice de la Coalition Eau, collectif des ONG française de l’eau et l’assainissement a fait savoir que cette rencontre était un espace de partage d’expérience des collectifs au niveau national.

« Cet atelier réunissait les collectifs membres de l’alliance de l’Afrique Francophone pour l’eau et l’assainissement qui rassemble 10 pays avec pour objectif d’échanger sur la mobilisation de la société civile pour le suivi des objectifs de développement durable pour l’eau et l’assainissement. Donc au cours de cette semaine, on a partagé les expériences des collectifs au niveau national, des expériences de plaidoyer par ce que ce sont des collectifs qui mènent des activités de plaidoyer et le dialogue avec le pouvoir public. On a identifié les activités des collectifs sur l’année qui vient. On échangé sur les pistes d’action commune et puis aussi eu le processus international lié à l’eau puisque cette s’est a New-York la conférence de l’ONU sur l’eau. On a aussi échanger sur des partenariats internationaux et en fin on a fait des échanges sur la dynamique de cette alliance en essayant de clarifier son fonctionnement à travers l’élaboration d’une charte », souligne t-elle.

La Coordinatrice de la Coalition Eau, collectif des ONG française de l’eau et l’assainissement a par ailleurs mais un accent sur les recommandations faites par les participants.

« En terme de recommandation, on a identifié une série de messages pour réaliser les droits humains à l’eau et à l’assainissement. L’accès à l’eau et l’assainissement sont des droits fondamentaux qui doivent être reconnu dans les constitutions et les législations. Mais qu’au-delà de la reconnaissance juridique, ce qui compte c’est bien l’effectivité de ce droit humain à l’eau et à l’assainissement. Et pour ça il faut les prioriser dans l’agenda politique, dans les lois, dans les budgets. Et un message fort aussi qu’on porte c’est la place de la société civile, la participation citoyenne et bien sûr la redevabilité des gouvernements et des acteurs sur leurs engagements pour le secteur », souligne Sandra Métayer.

Pour sa part, Ibrahima Sory Sylla, président de l’ONG Carbone Guinée et Chef de fil de la coalition nationale actions et plaidoyer pour l’eau en Guinée a déclaré que le droit à l’eau et l’assainissement est un droit humain fondamental.

« L’eau est indispensable à la vie. Chaque être humain a le droit d’accéder à une eau en quantité et de qualité et accessible, nécessaire à ses besoins quotidiens. Ce droit à l’eau ne peut être nié ni restreint en fonction de la race, de la religion, du statut socio-économique ou de toute autre forme de discrimination. L’accès à l’eau potable a un impact direct sur la santé, la dignité et la qualité de vie individus. Lorsque les communautés ont accès à une eau salubre, elles peuvent éviter les maladies d’origine hydrique, réduire la mortalité infantile, favoriser le développement éducatif des enfants et améliorer les conditions sanitaires globales.

De même, l’assainissement adéquat est un droit humain. Pour ce faire chaque individu a le droit d’avoir accès à des installations sanitaires sûres, propres et respectueuses de sa dignité. Les pratiques inadéquates entraînent la propagation de maladies évitables et nuisent à la santé et à l’environnement. Il est de notre devoir des gouvernements, acteurs de la société civile, organisations internationales et communautés de reconnaître, promouvoir et protéger le droit à l’eau et à l’assainissement pour toutes et tous. Cela nécessite des politiques et des investissements durables et ciblés pour assurer un accès équitable et durable à ces ressources vitales », a t-il souligné avant de s’engager à mettre en œuvre des connaissances et les recommandations issues de la rencontre.

« Nous nous engageons à mettre en pratique les connaissances et les recommandations partagées au cours de ces jours d’échange fructueux. Nous devons travailler ensemble pour renforcer la gouvernance de nos différents collectifs, mobiliser des ressources financières adéquates et promouvoir des partenariats efficaces pour atteindre les objectifs d’accès universel à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement. Il est de notre responsabilité collective de faire en sorte que ce droit soit respecté et appliqué dans nos communautés, nos pays et à l’échelle mondiale. Les membres de CNAPE le gouvernement Guinéen à rendre effectif ce droit pour chaque Guinéen par des politiques fortes », a rassuré le Chef de fil de la coalition nationale actions et plaidoyer pour l’eau en Guinée.

Il faut souligner que cet atelier régional sur l’eau l’assainissement a été ouvert le 19 juin dernier par Hadja Safiatou Diallo, Ministre de l’environnement et le développement durable.

F. Camara.

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