Dans la soirée de ce samedi 07 octobre 2023, l’agence VISMA qui représente le SPOCS en Guinée était devant la presse, pour faire le point sur cette affaire qui l’oppose au médian guinéen du FC Arouca. Au cours des échanges avec les hommes de médias présents, l’agence se sent déchue du comportement du joueur et de sa famille.
Le PDG Mamadou Diallo de VISMA et représentant direct de SPOCS en Guinée a selon lui, fait part du projet de l’agence à Morlaye Sylla qui a trouvé opportun et accepta de collaborer avec elle pour la gestion de sa carrière pendant 2 ans. Après cet accord entre le joueur Morlaye Sylla et VISMA, le premier responsable de l’agence est allé à plusieurs reprises auprès des dirigeants du Horoya AC d’où le joueur en question était sous contrat pour leur présenté l’offre du club américain Los Angeles, qui était une escale pour le natif de Coronthie avant d’autres destinations comme le vieux continent. Malgré une offre allant jusqu’à 800.000 dollards et plus, ce transfert n’a pu être effectué.
En fin de contrat désormais après son transfert avorté, il y avait plusieurs offres de l’Afrique et l’Asie avec une offre allant jusqu’à 600.000 dollards pour l’avoir, c’est le cas du Wydad Casablanca, Zamalek et Al Hilal de l’Arabie Saoudite, en vain. La seule offre qui a marché a été celle du club portugais Arouca pour 3 ans de contrat.
Poursuivant, Mamadou Diallo PDG de VISMA et représentant de SPOCS en Guinée, estime que le problème s’est déclenché c’est quand le joueur (Morlaye Sylla) a reçu le chèque de 40.000 euros pour sa prime de signature y compris son salaire annuel. Alors que dans le contrat, l’agence qui l’a fait voyagé ‘’VISMA’’ devait percevoir 10% sur sa prime de signature qui était à 23.000 euros, mais à en croire le patron de l’agence, le joueur devrait juste leur remettre 20.000 euros, une exigence d’ailleurs imposé par la FIFA, maximum de pourcentage des agents est de 10%. Une chose que Morlaye Sylla une fois en possession a oublié la convention et a refusé de payer la commission de VISMA.
Il affirme que : « Quand l’argent est tombé, Morlaye Sylla et sa famille se sont rebellés. Ils ont refusé de payer notre commission 23.000 euros. A notre grande surprise, Morlaye Sylla envoie 6.000 Euros au lieu de 20.000 euros comme venu pour une première tranche », a-t-il expliqué Mamadou Diallo PDG de VISMA.
Par la même occasion, il n’a pas hésité de répondre à l’accusation de la famille du joueur à son encontre, concernant deux points qui selon Mamadou Diallo n’était dans le contrat c’était juste une doléance de la famille.
Il répond : « On a tous les documents y afférents. Ils (les proches du joueur) prétendent qu’on devait faire voyager le petit frère de Morlaye Sylla au Portugal pour respecter le contrat, ce qui n’était pas dans nos engagements initiaux. Maintenant, la justice sera dite dans cette affaire et nous réclamons nos droits et un dédommagement de 500 mille dollars ».
Pendant que cette histoire du non respect du contrat s’oppose, l’ancienne star du Horoya AC envoi une résiliation avec la signature d’une nouvelle agence au Portugal alors que son contrat de gestion est en cours de validité.
Enfin, il croit que la seule solution dans cette affaire est de les rétablir dans leur droit, bien qu’il n’y aura plus de confiance entre eux dorénavant.
“La famille de Morlaye à la solution et cette solution est de nous rétabli dans nos dtoits. C’est d’ailleurs l’importance de cette conférence de presse aujourd’hui. Quand nous sommes rétabli dans nos droits, peut-être les choses peuvent changer et cela depend des avocats puisqu’ils peuvent Morlaye nous n’avons plus besoin de toi, parce que tu n’es pas un homme de confiance. Il sera desormais question d’élaborer les conditions de travail à cause du manque de confiance et nous avoir perdre enorme d’argent. Vous savez quand Morlaye quittait au Horoya AC, son transfert maquette était à 150.000 euros et aujourd’hui avec Arouca il est à 1.500.000 euros comme valeur marchande. C’est pour dire que nous avons fourni énorme d’effort pour ça. Le petit fait la guerre à cause de l’indemnité de formation, mais c’est impossible avec 24 ans, s’il avait moins que ça tous les clubs où il a joué avant Portugal, ils allaient tous bénéficié. Voilà, les conséquences du transfert d’un joueur à 24 ans…”, a-t-il indiqué.
Un pool d’avocat a été déjà saisi par VISMA pour une procédure judiciaire contre Morlaye Sylla pour rupture unilatérale du contrat avec leur partenaire de Spocs Global Consulting. En attendant la suite du dossier, l’agence reclame 500.000 euros comme prime d’indemnisation pour rupture illégale du contrat.
Kaba Diakit, +2224 627 10 61 56.
