Ce jeudi 21 mai, des citoyens se sont procurés des poulets pourris, saisis par l’équipe du Colonel Moussa Tiégboro Camara et mis à la disposition d’un service compétent puis jetés à la décharge de DAR-ES-Salam, pour être incinérer. Finalement, c’est dans les familles que ces poulets pourris se retrouvent enfin pour la consommation.
Une qui choque le secrétaire général chargé des services spéciaux de lutte contre le grand banditisme et les crimes organisés.
Colonel Moussa Tiégboro Camara joint depuis N’Zérekoré, par la radio Soleil FM dans l’émission »URSA », dit être déçu et touché de l’attitude de ces citoyens.
« J’ai appris cette nouvelle avec un cœur meurtri de colère et de déception. Quand on m’a appelé aujourd’hui m’annonçant que les poulets pourris saisis par mon service se retrouvent dans les familles destinés à la consommation, J’ai dit mais attention, je tombe de nuit là. Il m’a dirigé vers un site d’information où il y’avait une vidéo de la chose et cela m’a mis vraiment en colère et j’ai dis qu’on est en danger », dit-il.
La question de savoir, comment des citoyens sont entrés en possession de ces poulets pourris, alors que son service avait saisi et déposer au service compétent. Colonel Tiégboro répond,
« J’ai tout de suite appelé mes hommes et ils m’ont dit que la décharge de DAR-ES-Salam était retenue comme lieux d’incinération de ces poulets. Alors, avant même de décider, ils se sont retrouvés avec la Mairie représentée par les quartiers, ministère de l’élevage, contrôle de qualité et ministère de l’environnement. J’ai dis oui, c’est nécessaire quelque soit la nature de l’objet saisi pour être incinéré, le ministère de l’environnement doit donner son avis technique. Parce que, on tient compte de la pollution et la santé humaine, par rapport à la fumée et l’odeur qui se dégage. Pratiquement après la réunion, le ministère de l’élevage comme il s’agit des poulets, le seul site retenu, c’est la décharge de DAR-ES-Salam ».
Poursuivant, il conseil les citoyens à plus de vigilance, afin de se mettre à l’abri du danger.
« Tout ça c’est bon, parce que l’Etat a joué son rôle. Un rôle d’alerte, prouver aux citoyens que cette chose n’est pas bonne pour la consommation humaine et il faut l’éviter. Je pense que les personnes responsables, même les poulets qui ne sont pas en état de pourriture, doivent faire attention », conseil t-il.
Il pointe également du doigt aux responsables des quartiers, de familles qui n’ont pas été très dures avec ces citoyens. Alors qu’ils devraient interpeller ces personnes qui sont allées ramasser cette pourriture à la décharge et impropre à la consommation.
Mohamed Diakité 627 10 61 56.
