L’assainissement du fichier de la fonction publique et la signature du protocole d’accord au menu d’une rencontre tenue ce mercredi 03 mars 2019 entre les responsables de l’USTG. La rencontre s’est tenue au siège de ladite centrale sise à Kaloum. Pour rappel, cette opération fait couler assez d’encre dans la cité depuis son lancement il y’a bientôt trois mois.
Cette première phase de recensement des fonctionnaires de l’éducation n’a concerné uniquement que ceux du primaire et du secondaire. Une opération devant permettre à l’Etat d’améliorer le salaire de base des enseignants. Selon l’USTG, la non-collaboration du ministère de l’enseignement supérieur à cette démarche d’assainissement du fichier est dû à quelque chose. Abdoulaye Sow, le secrétaire général de la centrale syndicale indique : « Nous avons été surpris désagréablement que l’enseignement supérieur dise que l’opération d’assainissement ne doit pas avoir lieu à leurs niveau. Nous avons fait des démarches auprès des signataires pour intervenir afin que le protocole d’accord que nous avons signé soit respecté parce qu’un protocole ne vaut que par son respect. Nous avons interpellé les autorités de l’enseignement supérieur. Pourquoi l’enseignement supérieur peut refuser que l’assainissement ait lieu ? Là, c’est qu’on cache quelque chose ».
L’USTG invite l’ensemble des acteurs du système éducatif à une franche collaboration pour la suite de l’opération. Abdoulaye Sow estime que cet assainissement ne s’arrêtera pas au bout du chemin car il est d’une importance capitale. « Nous invitons les cadres de ce ministère de l’enseignement supérieur à regarder la Guinée, à regarder les enfants de Guinée qui ont trop souffert. Ceux qui aujourd’hui veulent cacher ce qu’on ne peut plus cacher, l’argent des enseignants, qu’il accepte cet assainissement. Ça ce fera vaille que vaille, coûte-que-coûte. Donc nous interpellons tout le monde, chers frères de Guinée, cet assainissement est important pour notre pays, et notre développement. N’acceptons pas qu’il y’ait un frein à la continuité de cet assainissement ».
Si une issue n’est pas trouvée d’ici vendredi ( 05 mars ), l’USTG par la voix de son patron indique qu’elle usera de tous les moyens légaux pour amener l’enseignement supérieur à accepter cet assainissement.
Soleilfm