La jeune Chambre internationale Conakry renaissance (JCI-CR), a ouvert deux jours de formation ce mercredi, 9 décembre, à l’intention de 50 coiffeuses du centre d’autonomisation des femmes de Matoto. La formation s’inscrit dans le cadre de leur projet intitulé » Femme, pauvreté zéro.
Selon El Zoubair Diallo, président de la jeune chambre internationale Conakry renaissance ce projet vise à rendre les femmes autonomes en leur offrant une formation de qualité dans les domaines de coiffure, de couture…
« Nous sommes ici aujourd’hui dans le cadre de la réalisation de notre projet qu’on appelle femme, pauvreté zéro. C’est un projet qui vise à rendre de l’autonomisation des femmes une réalité. Vous êtes pas sans savoir que la réduction de la pauvreté constitue le premier objectif des objectifs du développement durable et s’inscrit également dans l’objectif qui est l’égalité des genres. Donc nous sommes là pour former ces femmes pour qu’elles sachent entreprendre et qu’elles soient autonomes. Et les bénéficiaires sont des filles femmes du centre d’autonomisation des femmes de Matoto CAF de (Matoto). Elles sont au nombre de 110 qui apprennent dans les domaines de la coiffure, la couture mais nous on pris l’initiative de former et d’accompagner les filles qui font la coiffure », a t-il précisé.
El Zoubair Diallo, a rappelé que ce projet a deux phases, la première, c’est la formation et la seconde vise à équiper un salon de coiffure digne de nom en faveur de ces filles.
« Ce projet a deux phases, la première phase c’est la formation qu’on a commencé aujourd’hui et qui va finir demain. La formation porte sur la gestion efficace d’un salon de coiffure parce que dès que les filles vont sortir il faut qu’elles sachent comment gérer un salon de coiffure après leur sortie. Et également la recherche du financement, tu peut avoir le diplômes mais si tu ne sais pas avoir le financement tu vas toujours rester à la maison. Et nous on ne peut pas avoir tout pour elles mais on va mettre les outils nécessaires à leur disposition pour qu’elles puissent savoir comment trouver le financement. Ces formations sont données en langue nationale parce que la plus part des femmes ne sont pas lettrées. Maintenant la deuxième phase de ce projet vise à équiper un salon de coiffure en faveur de ces filles. Nous sommes en train de mettre des bouchées double malgré qu’on a pas eu pas l’accompagnement dans ce sens mais nous, notre organisation la jeune chambre on a tend pas seulement à ce qu’on soit financé, nous faisons nos efforts pour réaliser nos projets. Comme je l’ai dis, nous sommes en train de mettre des bouchées double pour avoir des moyens pour équiper le salon », explique t-il.
Pour parvenir a cet objectif, le président de la jeune chambre internationale Conakry renaissance sollicite l’accompagne de l’État, des institutions ou de personnes de bonne volonté.
« Quand elles sont au nombre de 50 mais on aurait bien voulu les regrouper 20 filles un salon, le tout 5 salons mais nous avons pas ces moyens. C’est pourquoi nous lançons un appel aux personnes de bonne volonté, aux institutions et à l’État à nous aider afin qu’on puisse aider ces jeunes filles », a t-il lancé.
Yero Baïlo Barry, Directeur du centre d’autonomisation des femmes de Matoto s’est réjoui de cette action de la jeune chambre internationale Conakry renaissance avant d’indiquer qu’il est bien beau de former les filles mais il faudrait que le suivi soit effectif.
« Il faut que les autres organisations viennent emboiter les pas de celle là. Nous avons des filles qui ont démissionné, pourquoi une fois qu’elles ont acheté leur matériel quand ça s’épuise elles ne peuvent pas renouveler vous savez les femmes lorsque elles constatent leurs camarades l’ont dépassé elles préfèrent changer de lieu. Il faut dire, beaucoup de ces femmes viennent de la famille pauvres. Je demande donc le gouvernement et les institutions de leur venir en aide », a t-il fait savoir.
Facinet Camara 620794714