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jeudi, octobre 23, 2025

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Barrage Souapiti : Les sinistrés refusent de rejoindre les sites de relocalisation

Les habitants de Konkouré, Kinfaya, Tènè, Bourémaya et autres riveraines du barrage « Souapiti » doivent quitter définitivement les lieux. C’est une décision prise par les autorités du pays la semaine dernière. Mécontents, ils ont entre samedi et dimanche, pris en otage certains responsables du projet en visite dans les parages de Souapiti.

 

Maître Oumar Aissata Camara est le porte-parole des ceux qui vont être délocalisés. D’abord il revient sur la prise d’otages: « On m’a fait comprendre que le samedi, il y a eu des otages. Des responsables du barrage Souapiti qui étaient partis dans la zone, ont été pris dans les environs de 10h. Mais l’Union des Sinistrés de Souapiti, voyant qu’un tel acte est salissant, nous-nous sommes mis dans la balance pour obtenir leur libération. Ce qui fut fait dans les environs de 21h.Le dimanche, une autre équipe, était partie à Kinfaya pour sensibiliser les populations afin de les contraindre à accepter de quitter’ ».

 

 

Ensuite il donne ce qu’il pense être les raisons de la discorde.

« Cette fois-ci ils ont fermé la vanne, et l’eau commence à emporter certains animaux. Il parait que cela continue même jusqu’à présent. Au-delà des animaux, des familles sont menacées d’excursion de leurs concessions parce que l’eau monte de la façon qui nécessite que l’intéressé puisse prendre ce qu’il peut et abandonner ce qu’il ne peut pas à la merci de l’eau », explique-t-il.

 

Le porte-parole n’est pas opposé à la délocalisation au profit du barrage. Mais il estime que cela aurait dû être précédé d’un certain nombre de conditions.

« Quand vous quittez là où vous étiez pour aller là où vous devriez rester, il devrait y avoir des conditions de vie au moins améliorées. Mais on a constaté que quand vous quittez là où vous êtes, c’est pour aller en enfer sinon en prison. C’est-à-dire quelque part où vous ne pouvez pas exercer d’activités génératrices de revenus, ni avoir de manger si quelqu’un ne vous en apporte pas », se justifie-t-il.

 

Les habitants se disent ouverts à tout dialogue. En même temps ils ne comptent pas bouger de leurs lieux tant que les maisons sur le site de leur relocalisation ne seront pas adaptées à leurs exigences.

 

Demba.

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