L’une des capitales régionales de la Guinée située à 300 km de Conakry, est en souffrance. Malgré sa grande richesse qui fait d’elle le poumon économique du pays, avec plus d’une vingtaine de société minière qui opère dans sa zone, n’est pas en marge de ces calvaires.
Depuis l’installation des sociétés minières, Boké vit sous une poussière à l’image des brouillards qui apporte de la fraîcheur, sauf que ces poussières au-delà des chaleurs provoque des problèmes de santé aux habitants de la ville. Vivre actuellement dans cette région, les citoyens sont obligés de se protéger à travers les bavettes et qui ne garantissent pas forcément à éviter des maladies.
En dépit des poussières, les Bokékas consomment l’eau de forage et qui ne présente la couleur naturelle, plutôt jaunâtre dû à l’effet de l’exploitation minière qui produit des poussières.
Même les aliments au marché ne sont pas épargnés par cette situation qui contribue à la détérioration de la santé physique des habitants.
Bien que cette situation soit importante aux yeux de tous, l’autorité communale n’en voit aucune importance de se prêter à nos questions sur ce sujet. Seul a l’hôpital nous avons eu un intervenant mais sous l’anonymat.
Interrogé, ce médecin affirme ceci : « Nous recevons plusieurs cas de maladie, mais les plus fréquentes sont les céphalées et les maladies hydriques », a-t-il déclaré.
A en croire notre interlocuteur : « aucune des sociétés minières n’a tissé un partenariat avec l’hôpital régional pour des cas de maladies ou d’accident de travail malgré des efforts consentis par le directeur régional de la santé », a-t-il poursuivi.
Boké, Ibrahima Kalil Condé, pour fatalainfos.com.