En conférence de presse ce samedi à la maison commune aux journalistes, le Parti de l’Unité et du Renouveau, l’ONG Alternative Citoyenne et le Mouvement Carton Rouge ont présenté un mémorandum. Le document contient leurs préoccupations vis-à-vis du cadre permanent du dialogue politique et social dont le secrétaire a déjà été nommé par le chef de l’Etat. La rencontre a été aussi une occasion pour les structures organisatrices d’appeler à la libération des détenus politiques. Pour elles, cela est un élément clé qui pourrait faciliter le contact entre les protagonistes.
Louda Baldé qui est le président du PUR, indique que la conférence du jour : « tient à donner une crédibilité à ce dialogue parce que nous savons dans le passé, il y a eu des accords qui n’ont pas été respectés. Cela dit, dans les grands partis, chacun dit qu’il ne va pas participer parce qu’ils estiment que ce dialogue n’est pas crédible.
Pour qu’il ait un véritable dialogue, ajoute-t-il, la libération des détenus politiques est primordiale.
« Quand on parle de tour à la table, on ne peut pas dialoguer avec des gens qui sont en prison. Quand vous prenez Oumar Fonikè Mengue, c’est un activiste de la société civile. doit être là. Quand vous prenez Monsieur Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Abdoulaye Bah, Cellou Baldé tous de l’UFDG, Etienne Soropogui qui est président d’un mouvement, tous ceux-ci doivent être là. Mais comment vous pouvez dialoguer avec quelqu’un qui est en prison ? Le chef de l’Etat devrait nous montrer cette fois qu’il est de bonne foi en allant au-dessus du mêlé et faire l’impossible. Il doit pardonner ceux qui ont été condamnés et ne pas penser à juger ceux qui doivent être jugés, prendre l’article qui est dans cette nouvelle constitution qui dit de ‘’gracier’’. Gracier tout le monde va être un acte salutaire qui va pousser tous les grands partis à être autour de la table », indique-t-il.
Il conclut par rassurer que le mémorandum présenté à la presse, sera mis à la disposition du président de la République.