L’humanité célèbre le 28 mai prochain, la journée internationale de l’hygiène menstruelle. En prélude à cette célébration, les responsables de l’ONG Action des femmes et filles de Guinée (AFFIG), étaient devant la presse ce vendredi, 17 mais 2024, pour annoncer les activités qu’elles comptent réaliser à l’occasion de cette journée. Devant la presse, la présidente de l’ONG Batrou Cissoko a déploré le manque d’éducation sexuelle des jeunes filles.
C’est pour donc palier à cela que son ONG veut mettre cette journée à profit pour accompagner les jeunes filles dans la gestion de leur menstrue.
« Vous n’êtes pas sans savoir que dans notre société, ces questions sont beaucoup plus négligées. Dès qu’une jeune fille commence à avoir son cycle mensuel si elle n’est pas initiée il n’y a pas un accompagnement au tour d’elle pour dire vraiment ma fille quand tu commence à avoir ton cycle mensuel c’est ce qu’il faut éviter c’est ce qu’il faut faire. Raison pour laquelle on assiste aujourd’hui chez ces jeunes filles, les grosses non désirées . Parce qu’elles n’ont pas la maîtrise réelle de leur cycle mensuel parce qu’elles n’ont pas eu la chance d’être initiée par leur parents . Donc c’est un gros problème par là et dans ce même cadre, si elles ne sont pas initiée, elles vont commencer déjà à être confronté à des infections de tout genre. Donc dès que vous n’avez pas la maîtrise de votre hygiène mensuelle vous êtes confronté à des infections parce qu’il y a pas d’initiation avec des gynécologues. On constate qu’aujourd’hui qu’en Guinée il y a assez de jeunes filles qui n’ont rien n’a foudre avec les gynécologues. Mais elles sont plus acro aux réseaux sociaux que de vraiment d’aller faire des recherches sur leur hygiène mensuelle sur les sites très favorables pour s’initier. Donc nous, on a eu à rencontrer ces jeunes filles surtout en milieu scolaire parce qu’on ce sont ces jeunes filles en milieu scolaire qui nous ont indiqué leur besoin. Et elles nous ont dit que ces genres de situation leurs mettent très mâle et les font chômer des cours. Donc elles sont solliciter premièrement, on sensibilise les jeunes filles et également elles mêmes pour avoir les informations nécessaires. Parce qu’il y a des jeunes filles qui ont commencé à avoir leur menstrue en plein cours c’est-à-dire, elles ne savent pas de quoi il s’agit, elles sont troublées dans la salle de classe elles n’ont pas des informations nécessaires », souligne t-elle avant d’ajouter que l’ONG AFFIG a pris des propositions nécessaires pour pouvoir assister ces jeunes filles en milieu scolaire.
« Pour la première fois, on a installé notre kiosque accès facile aux serviette hygiène devant un lycée à Kipé dans le but de faciliter l’accès facile aux serviette hygiénique des jeunes filles mais également on a pris l’habitude chaque famille d’organiser les causeries éducatives dans les écoles et dans les universités pour permettre aux jeunes filles d’avoir des informations nécessaires. En plus, nous allons sortir un livre de sensibilisation de l’Hygiène menstruelle des jeunes filles. On va aussi tout faire pour que ces jeunes filles en milieu scolaire ont accès aux serviettes hygiénique à coût abordable. C’est notre combat phare et par la grâce de Dieu et l’accompagnement des personnes de bonnes volonté et le gouvernement à travers le partenariat entre nous et le ministère de la promotion et l’enfance de personnes vulnérables », a indiqué Batrou Cissoko, présidente de l’ONG AFFIG.
Facinet Camara.
