Lorsqu’un pays a plus d’objectifs de faire semblant de construire pour satisfaire des émissaires de la Confédération of African Football en pensant que ceux-ci sont aussi comme le peuple passif qu’il a, il devient un comédien devant ces émissaires.
La Guinée était dans la comédie pendant qu’on nous disait qu’on allait organiser la CAN 2025 . Par quel miracle ? Ceux qui l’avançaient, se mettaient dans les peaux des acteurs « woulewoodiens » parce qu’en voyant ce qui vient de se passer, on se dit que la réalité ne se passera pas en moins de 20ans si on commençait à se préparer dès maintenant. Malheureusement on continue de rêver.
La CAN 2023 est une réussite à tous les niveaux, il faut donc féliciter le pays organisateur qui est la Côte d’Ivoire et apprécier tous les acteurs qui ont œuvré pour cette réussite.
Oui, nous allons non seulement apprécier les autres pays pour l’organisation mais aussi les supporter dans leurs sacres, vu qu’on est incapables de réussir un seul (organiser ou remporter).
À chaque compétition, nous sommes obligés de supporter les autres pays africains en avançant que c’est l’Afrique lorsqu’il s’agit de la CDM ou dire que c’est mieux que ça soit en Afrique noire ou l’ouest quand il s’agit d’une compétition africaine. Tout cela, c’est parce qu’on a hérité la médiocrité sans quoi on aurait été fiers de supporter une équipe engagée si l’on en avait bien sûr.
Avec cette allure et cette intensité de la CAN, il serait très difficile pour notre #Guinée d’organiser cette compétition car le niveau d’organisation ne fait qu’augmenter. Avec cette réussite, le Maroc se fixera forcément l’objectif de faire mieux que la CIV en 2025 et le pays qui suivra en 2027 aussi aura l’objectif de dépasser le Maroc, ainsi de suite.
Alors que tous les pays qui ont déjà organisé une CAN sont capables de refaire mieux que la précédente, la CAF préférera de redonner l’organisation à ces pays que d’attendre un pays qui n’a ni routes pour faciliter les déplacements de stade en stade ou ville en ville, ni hôpitaux pour des assistances médicales en cas de blessures graves pendant la compétition, ni hôtels dans les régions pour héberger les visiteurs pendant le mois de la compétition, ni stades pour parler d’entraînements ou de matchs (si toi même tu ne joues pas chez toi, comment inviter quelqu’un à venir jouer chez toi ?), ni une économie stable alors que cet aspect est important pour le mois de la compétition où beaucoup de transactions se passeront, ni une sécurité professionnelle ( lorsqu’on n’est pas capables de se sécuriser, on ne peut en aucun cas sécuriser 24 pays dans un seul, plus d’autres invités internationaux), ni une électricité même dans la capitale alors que la plupart des matchs se jouent le soir et la nuit….
Comment peut-on rêver d’organiser une #Can avec tous ces manquements ?
Pensons plutôt à remporter le trophée même si cela aussi se complique au fur et à mesure car les autres nations ne font que se développer pendant qu’on repart dans la préhistoire avec l’acharnement des hommes d’affaires capables de construire des stades, la restriction des réseaux sociaux (indispensables pour une compétition réussie), le brouillage des fréquences et le retrait des médias sur des bouquets par lesquels les autres pays suivent les compétitions.
Construisons notre pays pour nous même, ne le faisons pas pour convaincre d’autres à nous croire dans le faux.
Par cette réussite, d’autres ont même envie d’être ivoiriens 🤔 !
Allons-nous avoir la chance de vivre une #can remportée dans notre pays ?
𝐋𝐚𝐦𝐚𝐛𝐚𝐧𝐤 𝐃𝐈𝐀𝐋𝐋𝐎