Après 21 ans d’attente, le Bureau du Conseil National des Femmes de Guinée (CNFG), a été officiellement présenté au public ce lundi, 23 juin 2025 au Palais du peuple de Conakry. Ce nouveau Bureau composé de 17 membres et dirigé par M’Balou Kaba, incarne la voix et la représentation officielle des femmes à l’échelle nationale. Sa mise en place traduit la volonté politique forte du Gouvernement en faveur de l’inclusion et de l’équité. Cette initiative du Chef de l’État, portée par le Ministère de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables a été rendue possible grâce au leadership de la cheffe du département, Charlotte Daffé.
Le CNFG à pour vocation d’offrir aux femmes de Guinée un espace d’expression, de consultation, de concertation, d’échange et de synergie d’actions, afin de favoriser une meilleure participation des femmes et des filles au processus de développement ainsi qu’aux instances de prise de décision. Son operalisation marque une étape décisive dans la promotion des droits et du leadership féminin, à mettre au crédit des autorités actuelles.

« Depuis plus de deux décennies, le ministère en charge de la promotion féminine a œuvré avec détermination et patience à poser les jalons d’un organe fédérateur capable de réunir les femmes de toutes les régions, de tous les milieux, dans une dynamique commune de défense de leurs droits, et de promotion de leur leadership. Ce projet est le fruit de luttes collectives, de dialogues parfois complexes, mais toujours portés par la même aspiration, unir pour mieux construire. Au-delà de sa nature de structure administrative, le Conseil national des femmes de Guinée est également une plateforme de transformation, une institution d’espoir, un trait d’union entre les politiques publiques et les réalités de terrain », indique Madame Charlotte Daffé, soulignant qu’ils doivent la concrétisation de ce chantier à la volonté d’inclusion du Président de la République, le général Mamadi Doumbouya.

S’adressant aux membres du bureau élu du conseil national des femmes de Guinée, Charlotte Daffé a indiqué que désormais, elles sont les voix, les espoirs de milliers de femmes guinéennes à travers tout le pays. Pour cela, elle les a exhorté à faire de ce Conseil un espace d’unité, de défense, mais aussi d’innovation.
« Chers membres du bureau, en me tournant vers vous, j’insiste sur votre responsabilité immense. Vous êtes les visages, les voix, les espoirs de milliers de femmes guinéennes à travers tout le pays. En vous confiant à ce mandat, vos pairs vous demandent de porter leur combat, de relayer leurs aspirations, de construire des ponts entre les territoires, les générations et les différentes sphères d’action. Je vous exhorte à faire de ce Conseil un espace d’unité, de défense, mais aussi d’innovation », a-t-elle lancé avant de rendre un vibrant hommage ses devanciers à la tête du département de la promotion féminine de l’enfance et des personnes vulnérables.

Prenant la parole, la présidente du conseil national des femmes de Guinée, M’Balou Kaba, a au nom de l’ensemble des femmes et filles de Guinée exprimé ses remerciements les plus sincères au Président de la République, Mamadi Doumbouya et son gouvernement pour leur engagement constant en faveur de l’autonomisation des femmes, de l’égalité des chances et de la consolidation de la paix dans notre pays. Soulignant ainsi que le Conseil national des femmes de Guinée est un organe consultatif, un espace de dialogue, de mobilisation et d’action. Il incarne l’unité, la résilience et l’engagement des femmes guinéennes pour un avenir plus juste, plus inclusif et plus prospère.
« Notre vision est claire, faire de la femme guinéenne un plié incontournable du développement, de la paix et de la cohésion sociale. Nous avons devant nous un vaste chantier, l’autonomisation économique des femmes, l’accès équitable à l’éducation, à la santé et à la justice, la lutte contre les violences basées sur le jarre, la promotion de la participation politique et citoyenne des femmes et surtout la construction d’une paix durable à travers le monde », souligne t-elle.

Pour gagner ce pari, l’institution a besoin de l’appui technique, financier et institutionnel de l’État guinéen, aux partenaires au développement et de toutes les bonnes volontés.
Facinet Camara