C’est un vendredi pas comme les autres qui commence ce 31 octobre pour Sékou Keita, un père de famille habitant Keitaya. De retour d’une marche de soutien à la candidature de Doumbouya, tenue mardi à Kagbelen, un quartier proche du sien, il a trouvé que sa femme a mis sa menace de le quitter à exécution s’il participait à ce rassemblement.
L’homme a contacté notre rédaction. Parlant à peine à cause des cris de joie lors de la marche d’appel à la candidature du général Mamadi Doumbouya à l’élection présidentielle du 28 décembre, il a raconté ce qui, selon lui, a poussé sa femme à partir.
« Elle est partie parce que je soutiens Doumbouya. Elle m’a dit qu’elle est contre sa candidature. Elle a menacé de partir si je participais à la marche de Kagbelen. Je lui ai dit que je ne pouvais ne pas y participer. À mon retour, elle était partie », a-t-il relaté.
Sékou Keita et sa femme sont mariés depuis dix ans. Ils ont trois enfants. Selon lui, en une décennie de vie commune, c’est la première fois qu’un désaccord pousse sa femme à le quitter.
Ils ne sont pas le premier couple à être en désaccord pour des raisons de divergence politique. Lors de l’entre deux tours de l’élection présidentielle de 2010, ayant opposé Cellou Dalein Diallo à Alpha Condé, beaucoup de mariages s’étaient disloqués.
Oury Maci Bah pour Fatalainfos.com.


