La pandémie coronavirus affecte de nos jours presque tous les secteurs d’activités en Guinée. Parmi les plus touchés figure le sport, une activité lourdement cognée par le Covid-19. Les journalistes sportifs, les athlètes y compris les promoteurs du sport, sont tous frappé de plein fouette.
Avant le début de cette pandémie, sportivement la Guinée était engagée dans plusieurs compétitions sur le continent. Le Syli national continuait sa belle prestation dans les phases éliminatoires de la CAN 2021 prévue au Cameroun. Quant au syli local, l’équipe devrait prendre part au CHAN au mois d’avril dernier, tous les programmes étaient déjà planifiés. Vu la progression du virus sur le continent et dans le monde entier, la Confédération Africaine de Football était obligée de sursoir à l’organisation de toutes les compétitions africaines.
L’unique représentant des clubs guinéen en campagne africaine le Horoya, qui a obtenu une qualification historique cette année en coupe CAF, n’a pas pu aussi savourer de cette occasion.
A l’interne, les autorités sportives ont aussi interdit la pratique de toutes les activités sportives pour freiner la propagation du virus. Cette situation aujourd’hui a bouleversé sans doute le quotidien des acteurs évoluant dans ce domaine.
Les journalistes sportifs, les joueurs, les supporters et même les mécènes du sport sont tous sevrés de leur passion de tous les jours. Parce que tout simplement, les stades sont fermés et le ballon ne roule plus sur les différentes pelouses du pays. Les équipes restent sans compétitions, les supporters sont éloignés de leurs équipes respectives.
Côté journalistes sportifs, la nostalgie du terrain et le quotidien de vivre se font rares. C’est pourquoi, d’ailleurs bons nombres d’observateurs du cuir rond ont apprécié la démarche de l’association de la presse sportive de Guinée « Pathé Diallo », qui a assisté ses membres en cette période de force majeure.
Mohamed Diakité
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