Lors du Sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO sur la crise malienne par visioconférence, le 27 juillet 2020, il a été demandé la démissionne des 31 députés de l’Assemblée nationale.
Apres leur concertation, les députés contestés trouvent cette décision contraire à la loi électorale. « Cette décision ne répond pas à la loi électorale, ne répond pas à notre constitution. Notre constitution est violée par cette déclaration », a déclaré l’honorable Gouagnon Coulibaly, porte-parole des députés dont l’élection est contestée.
Poursuivant, l’honorable Gouagnon Coulibaly, estime que l’arrêt de la Cour Constitutionnelle est définitif et non susceptible de recours. « Un député ne peut quitter son poste que pour trois raisons : quand il y a décès, quand un problème juridique s’attaque à ses droits civiques et s’il décide de démissionner de son gré. Mais quelqu’un d’autre ne peut pas demander à un député de quitter son poste avant les 5 ans », indique-t-il.