Depuis 2016, la Guinée a adopté la loi relative au cyber-sécurité, mais elle a du mal à être appliqué, pour cause des insuffisances constatées en son sein. Pour corriger ces manquements, le Ministère Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numériques en collaboration avec le Conseil de l’Europe (CE) a organisé ce mardi, 2 avril 2019, à Conakry un atelier d’information sur la convention de Budapest cybercriminalité.
L’objectif de cet atelier est de voir la conformité de la législation nationale (la loi 037) avec la convention Budapest. Mais aussi comment est-ce collaborer avec les autres pays du monde en se basant sur la convention de Budapest et amandé la loi nationale.
Moustapha Mamy Diaby le ministre des postes, télécommunications et de l’économie numérique, a indiqué que cette rencontre s’inscrit dans le processus d’adhésion de la Guinée à la Convention de Budapest relative au cyber sécurité, la protection des données caractère personnelle. C’est une convention de référence mondiale dit-il permet aujourd’hui à l’ensemble des pays de coopérer, de collaborer dans le processus de réduction des risques et de lutte contre les travers soucieux dans l’écosystème de l’internet.
« Nous avons en Guinée la loi relative au cyber sécurité et la protection des données à caractère personnelle qui est la loi 037 adopté en 2016.Nous avons également ratifié la convention africaine sur le cyber sécurité et de la protection des données à caractère personnel. Donc vue la spécificité de écosystème de l’internet qui va au-delà des pays, des continents, nous avons trouvé opportun de collaborer avec cette organisation pour que la Guinée soit un pays parti à la Convention de Budapest afin de protéger plus de nos citoyens, protéger nos opérateurs économiques et de protéger l’économie nationale de façon générale », précise-t-il.
Le Ministre des télécommunications a dit qu’après avoir assainit cette loi, son application incombe désormais aux acteurs de la scène pénale. Il s’agit notamment des juges, des magistrats et des officiers ce polices judiciaires. Ce que son département peut faire, c’est d’apporter l’expertise technique, apporter les outils nécessaires à une bonne prise en compte sur un certain nombre d’éléments factuels pouvant aider les policiers, gendarmes, les juges et les procureurs a fondés leurs convictions.
Alexandre Sheguére, le Secrétaire Exécutif du Conseil de l’Europe a mis un accent particulier à l’importance de cette convention pour les pays. « C’est une convention qui demande aux pays de mettre en place les pouvoirs et les procédures pour la police pour obtenir les preuves électroniques liée à l’infraction. Il ajoute en disant qu’une coopération internationale efficace pour les pays africains d’utiliser permettra de trouver des solutions pour obtenir s’il y a des crimes, infractions des témoignages solides sur une base juridique claire qui respecte aussi les droits à la vie privée.
Facinet Camara
620794714