Le ministère de l’enseignement technique de la formation professionnelle et de l’emploi et ses partenaires ont validé ce mercredi, 10 juillet 2024, le document de politique nationale de l’emploi en Guinée. Selon le Directeur général adjoint de l’Office nationale de formation et de perfectionnement professionnel (ONFPP), qui a participé aux travaux de la rencontre, la validation de ce document est un ouf de soulagement pour des milliers de jeunes guinéens à la recherche de emploi.
Joseph Pierre Touré a souligné que la politique nationale de l’emploi constitue un outil essentiel pour relever tous les défis de l’emploi et concrétiser la vision du Chef de l’État, Général Mamadi Doumbouya pour une Guinée où chaque citoyen peut accéder à un emploi productif décent et durable.
“J’avoue que nous avons mis un accent particulier sur l’emploi des jeunes parce que le phénomène de la pauvreté et du chômage affectent différentes catégories socioprofessionnelles notamment les jeunes. Parce que c’est parmi les jeunes que la précarité des conditions de vie est plus manifeste. Nous avons donc espoir que cette nouvelle politique nationale de l’emploi ne va pas souffrir de sa mise en œuvre, de son operalisation pour que à l’horizon 2040 la Guinée soit au rendez-vous de l’émergence », a-t-il indiqué avant de rassurer que des dispositions sont déjà prises pour la mise en œuvre de la politique nationale de l’emploi. Le DGA de ONFPP, a ajouté que l’objectif est d’accroître les possibilités de l’État à créer de l’emploi pour les jeunes.
“La politique nationale de l’emploi obéi a un cycle, nous venons de finir la validation la prochaine étape va consister à sa mise en œuvre. Il y a des instances qui vont être chargées de la mise en œuvre de cette politique. Et puis plus tard nous allons peut être l’évaluer pour voir ce qui a marché, ce qui n’a pas marché, ce qui est à améliorer et combler le déficit pour aller de l’avant. L’objectif est donc d’accroître les possibilités de l’État à créer de l’emploi pour les jeunes. Parce que vous n’êtes pas sans savoir que les capacités de recrutement à la fonction publique sont très limitées et celles du secteur privé bien que considéré comme moteur de la croissance ne sont pas suffisantes pour résorber le déficit”, a-t-il mentionné.
Pour donc atteindre cet objectif, le Directeur général adjoint de l’ONFPP a indiqué qu’au-delà des efforts du gouvernement, le secteur privé doit également jouer son rôle de moteur croissance afin de pouvoir absorber le déficit en terme d’emploi. Mais aussi développer des stratégies d’auto-emploi des jeunes.
“Il faut faire en sorte que le secteur privé soit fort pour créer beaucoup plus d’emploi mais aussi il faut développer des stratégies d’auto-emploi. Ça peut être une voie de recours pour résorber le grand déficit en terme d’emploi. Vous avez vu le concours qui vient d’être organisé il y a 144 000 candidats, l’État n’a besoin que de 10.000, vous avez vu l’écart est trop grand. C’est dire que le secteur privé doit jouer son rôle de moteur de croissance et les instances doivent pouvoir créer des stratégies de l’auto-emoloi. Que les jeunes soient capables de créer leurs propres entreprises et qu’on mette des moyens à leur disposition pour leur permettre de mieux gérer ces entreprises, générer des revenus, améliorer des conditions de vie et lutter efficacement contre le phénomène de la pauvreté”, a précisé Joseph Pierre Touré, DGA de ONFPP.
Facinet Camara 620794714.