La vente des médicaments dénudés appelé pharmacie par terre, est un fléau difficile à combattre sur le marché guinéen. Une situation qui inquiète docteur Souleymane Touré, médecin et directeur général de la clinique FAAG. Il a fait savoir cette inquiétude ce jeudi, 17 octobre lors d’un entretien qu’il a accordé à notre rédaction.
Dans son intervention, Dr Touré a d’abord déploré cette situation qui persiste toujours en Guinée. « C’est un fléau, un véritable problème de santé publique. Parce que si vous voyez aujourd’hui qu’on a des problèmes même au niveau des réponses médicales, c’est que souvent le diagnostic n’est bien posé ou la qualité du médicament n’est pas au rendez-vous. De nos jours, on ne réfléchit même pas de s’approvisionner avec une pharmacie conventionnelle, on se dirige vers les grossistes », déplore t-il.
Pour mettre un terme à cette pratique, il pense qu’il faut un combat commun pour y arriver. Mettre nos efforts ensemble, à chacun ce qui lui concerne. « Exactement il faut que chacun fasse quelque chose, y compris vous les médias à travers la communication. Nous en tant que médecin, nous devons faire des exposés pour expliquer aux citoyens les dangers liés à ces médicaments. Cela va s’en dire que chacun se donne un peu de lui pour combattre à ça », lance Dr Souleymane Touré médecin.
Une chose facile à dire, mais la réalité sur le terrain semble être difficile à réaliser. Puisque depuis belle lurette, certains citoyens gagnent son quotidien en revendant ces produits pharmaceutiques. Assez de campagnes ont été faites, mais jusqu’à présent la vente de ces médicaments exposés au soleil continue dans les différents marchés du pays.
Mohamed Diakité, pour fatala-infos.net !