Dr Ibrahima Kassory Fofana depuis la nuit de ce vendredi, 15 janvier 2021, a été reconduit à son poste de premier ministre. Une décision présidentielle hautement saluée par le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne. Mais docteur Dansa Kourouma soutient que cette reconduction de Kassory ne veut pas dire que tous les autres ministres doivent être reconduits à leurs postes respectifs.
Joint par téléphone par notre rédaction, le président du CNOSCG dira d’abord qu’il n’est pas du tout surpris de ce décret, vu tout ce qu’il a fait pour que le chef de l’Etat soit réélu pour un autre mandat de sis ans. « je pense que cette reconduction sur le plan politique, ça s’appelle politiquement correcte, c’est-à- dire que le président de la République n’avait d’autre option sinon que de reconduire son premier ministre, parce vu le rôle qu’il a joué dans la réélection du chef de l’Etat, il a fait montre en tout cas à l’égard de nous les observateurs, ses loyautés d’extériorités et d’efficacités dans ce combat qui n’était pas du tout facile à gagner et dont d’ailleurs une bonne partie de l’opinion est restée opposée. En plus, monsieur Kassory Fofana vient d’une région qui est alliée traditionnelle au président Alpha Condé surtout par rapport à la primature, c’est-à-dire la Basse-Cote, qui, depuis l’avènement du président Alpha Condé au pouvoir, dirige le palais de la colombe. Aussi, les résultats réalisés par monsieur Kassory Fofana sur le plan de la conduite de l’action publique, notamment la restauration de l’autorité de l’Etat, ce sont des éléments qui ont favorisé la reconduction de Kassory Fofana. Mais la décision est plus politique, qu’économique ou sociale », explique-t-il.
Concernant la reconduction des autres ministres ou membres du gouvernement, Dr Dansa Kourouma s’oppose catégoriquement.
« Non, ça ce n’est pas possible, il a une obligation de changer le gouvernement, ce n’est que pour restaurer la confiance avec les citoyens et restaurer l’espoir, le gouvernement les deux tiers être changés. Pour moi, c’est un élément qui peut avoir une appréciation positive sur les futures actions à mener. Donc le président Alpha Condé a une obligation de changer, afin de permettre à d’autres compétences de rentrer dans le gouvernement », a-t- laissé entendre.
Mohamed KABA
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