La campagne référendaire est officiellement lancée depuis dimanche 31 août dernier. Le Bloc Libéral rejette ce projet et appelle les Guinéens à sanctionner ce qu’il qualifie de texte » dangereux » qui donne assez de pouvoir au président de la République au détriment du peuple. Docteur Faya Lansana Millimouno a défendu sa position ce lundi 1er septembre 2025, lors d’une conférence de presse organisée à la maison des journalistes, sise à la minière.
La mandature de sept ans, la pluralité des institutions ou encore les privilèges accordés au président de la République, sont entre autres des points de cette nouvelle dénoncés par le responsable de communication du Bloc Libéral. Et comme au référendum du 28 septembre 1958, il invite le peuple de la Guinée a dit NON à la colonisation, comme le NON reservé à la France, de Général De Gaulle.
» Aujourd’hui encore, le 21 septembre 2025, nous, au sein du Bloc libéral, nous appelons nos militants, nos sympathisants et l’ensemble du peuple de Guinée à voter NON à cette nouvelle Constitution « , a demandé Ibrahima M’Bemba Bah.
L’opposant a également souligné une rupture entre la Charte de la transition et le projet de Constitution, notamment sur la question de la candidature du président de la transition.
Dans ce projet de nouvelle constitution, les dispositions de la charte de la transition n’ont pas été rapportées a dénoncé le président du Bloc Libéral. Ceci, est un autre coup d’État constitutionnel à l’image de la constitution de 2020, sous Alpha Condé.
« C’est un coup d’État constitutionnel qui est en téléchargement. Nous allons mettre sur les réseaux sociaux et expliquer tous les dangers qui se trouvent dans cette Constitution. Ils sont en train de mentir aux guinéens que si cette constitution est adoptée, l’éducation sera gratuite. Ce n’est pas vrai. Cela a existé depuis la constitution de Sékou Touré. Ce n’est pas nouveau ! Le mensonge a toujours caractérisé ce pays « , a dénoncé Dr Faya Millimouno.
D. Siba 660978150.
