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Education : Guillaume Hawing répond à ses détracteurs après l’incinération des 307 téléphones saisis lors des examens nationaux

Le ministère de l’enseignement pré universitaire a essuyé des pluies de critiques au sein de l’opinion au lendemain de l’incinération jeudi dernier de plusieurs centaines de téléphones saisis lors des examens nationaux. Pour mettre les choses au clair et éclairer l’opinion sur le bien fondé de cette décision, le ministre Guillaume Hawing à travers une Communication sur la page officielle du département a apporté des précisions. Selon le patron de ce département, rien n’est plus important pour un pays que de crédibiliser son système éducatif à travers les examens nationaux.

 

Pour le ministre, une crise économique peut être corrigé dans le temps, mais une formation bâclée demeure pour toujours.

 »Recommandez-moi une seule priorité qui passe avant la lutte contre la fraude en milieu scolaire ?Recommandez-moi une seule priorité qui soit plus juste et plus normale que la lutte contre l’injustice dont sont victimes les boursiers guinéens, la crème guinéenne. Existe-t-il une lutte plus noble que rétablir un boursier, un méritant dans ses droits ? Je pense ceci : Une crise économique peut se corriger et se rectifier dans le temps. Une formation bâclée demeure pour toujours. A quoi servent les évaluations à l’école quand on peut se servir de son téléphone pour tricher et prendre la place du meilleur ? », s’interroge l’ancien directeur général de l’Institut Mahatma Gandhi.

 

Dans cette réaction, le ministre de l’enseignement pré-universitaire rappelle quelques faits antérieures en lien avec cette même opération d’incinération des téléphones saisis pendant les dernières évaluations nationales.

 »Quelques mois avant ma nomination à la tête du MEPUA, pendant les examens nationaux, plus de 800 téléphones avaient été saisis comme objets de fraude sur toute l’étendue du territoire.

Vous allez vous poser la question de savoir où sont partis les 500 autres téléphones car le département n’a incinéré que 317. La réponse est simple : la différence avait été broyée et détruite par les autorités d’alors. Une décision que j’avais saluée et encouragée, car pour moi, aucune mesure n’est trop pour freiner la fraude en milieu scolaire.

 

Pourquoi broyer plus de 500 téléphones et garder 317 autres ? Ces téléphones n’avaient pas été saisis dans les mêmes conditions de fraude ? Un téléphone de 17 millions FG doit être détruit de la même manière qu’un téléphone de 150.000 FG. Quand on décide d’inspecter les téléphones, on doit les inspecter tous. On ne peut pas détruire une grande partie et inspecter le reste.

 

La lutte contre la fraude en milieu scolaire, nous resterons imperturbables et indéboulonnables sur notre position.  Pour moi, aucune priorité ne doit passer avant la lutte contre la fraude en milieu scolaire. Je ne connais que l’école guinéenne, je n’ai servi que l’école guinéenne, je pense que je connais le problème de l’école guinéenne.

 

Qui n’a pas jeté les pierres sur l’école guinéenne ? Qui n’a pas fustigé l’école guinéenne ? Quand on veut d’une chose, on doit éviter son contraire. Je fais mon travail et je resterai fidèle à ma ligne jusqu’à l’atteinte de l’objectif », s’est justifié le ministre Hawing.

 

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