Les guinéens étaient aux urnes dimanche dernier pour choisir les 114 députés de l’Assemblée nationale et se prononcer en faveur ou non de la nouvelle constitution. Ce double scrutin a été émaillé de beaucoup de violences et des morts d’homme.
Au lendemain du vote, le ministère de la sécurité a fait un bilan de 05 morts et des blessés. Du côté de FNDC, front opposé à ce double scrutin a fait état de 10 morts et plusieurs blessés. Dans une conférence de presse ce lundi, 23 mars, le Directeur central de la police judiciaire (DPJ) en compagnie de son ministre a déclaré que des corps ont fait l’objet de manipulation dans certaines cliniques de la place.
« Nous avons constaté que les corps ont été manipulé, des cadavres manipulé dans trois cliniques. Des cadavres manipulé comment? Des personnes qui sont mortes par mort violente mais pas par balle vue la nature des blessures mais a l’autopsie des balles ont été extrait de ces blessures et a l’analyse de ces balles, nous avons constaté que les balles n’ont pas subi l’effet thermique qui montre qu’elles ont été projeté par des tires. L’élément métal qui tue qu’on appelle balle, métal qui rentre dans le corps, quand il est tiré sous l’effet de la poudre qui brûle sous l’effet de la pression, cette balle se trouve à une température très élevé. Donc tout composant outre que le métal qui se mettra en contacte avec ce métal très chauffé, va instantanément brûler la peau ou quand ça rentre dans le corps chaud, il brûle les premiers éléments biologiques que ça soit le corps que ça soit la chaire. Ces éléments là doivent coller à la balle, quand ça frappe le métal noircie. Mais lorsqu’on a vérifié les balles nous avons remarqué que c’est des balles fraîches qui ne sont pas coloré, qui ne sont pas brûlé et qui sont extrait de la chaire humaine. Nous avons compris que c’est des fraîches. L’autre cas aussi, ce sont des balles d’arme qui ne sont pas connues dans l’arsenal militaire de la Guinée et ces balles là ont été analysé par des ingénieurs en armurier. Donc on nous dit qu’il y a eu plusieurs morts, pour le moment les cadavres qui ont été effectivement enregistré, identifié sont les morques« , précise Aboubacar Fabou Camara, Directeur central de la DPJ.
Poursuivant, il a accusé trois cliniques se trouvant dans la commune de Ratoma d’être responsable de la manipulation des corps.
« C’est au delà de 15 heures que nous avons été appelé à partir d’une clinique très célèbre et connue dont je ne peux pas dire le nom d’ici. Cette clinique a fait de sa spécialité de recueillir des cadavres dont la nature de la mort, la cause de la mort et les lieux de leurs morts ne sont pas connus. Mais ils regroupent ces cadavres, appelle les services de secours pour venir ramasser des cadavres et les déposer dans les hôpitaux. Après ils fait le décompte macabre pour dire il y a eu 10 morts, 20 morts et sans que cela ne soit officiellement constaté par un service compétant » a t-il expliqué.
Il a ajouté que dans ces cliniques, la procédure de gestion des corps des cadavres n’est pas respectée.
Commissaire Fabou a indiqué que les responsables de ces cliniques ont été auparavant sensibilisé pour qu’ils évitent de se livrer une telle pratique. Et ont pris des engagements de se mettre en conformité par rapport à cette règle.
Facinet Camara 655765079
