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Fête de l’armée : Les vœux de Baffoé, qui magnifie les innovations enregistrées sous la troisième république

L’armée guinéenne célèbre ce dimanche 1er novembre 2020, l’an 62 de son anniversaire. La commémoration de cette année intervient dans une crise post-électorale ou l’auto-proclamation de victoire du candidat de ‘’l’UFDG’’ au lendemain du scrutin et les résultats provisoires contestés, donnés par la ‘’CENI’’ ont engendré des violences dans plusieurs localités du pays.

 

 

Pour cette célébration, notre reporter a rencontré le directeur général de la police nationale Ansoumane Baffoé Camara.

 » Pour tout soldat ou tout agent, que ça soit un soldat dans l’armée ou un agent à la police, le 1er novembre c’est la date repère de tout porteur de tenue. C’est comme si vous et moi nous fêtions notre date de naissance, c’est le jour où nous sommes venus au monde. Donc c’est un jour mémorial à respecter, c’est un jour sacré et à consacrer. C’est encore un jour de fierté, de joie de satisfaction et de remémore parce que la plupart de nos aînés qui ont créé l’armée guinéenne n’existent plus et même si certains sont en vie. Ceux qui sont décédés à cause de cette date, nous demandons à Dieu de leur accorder dans son paradis, ceux qui sont vivants encore que Dieu puisse leur protéger dans leur vieillesse; améliorer leur santé pour qu’on puisse fêter longtemps avec eux. Nous qui sont en activité, aujourd’hui qui sommes à la tête des grandes unités, des grandes institutions des forces de l’ordre et de sécurité, dans un premier temps c’est de le remercier de nous avoir gardé longtemps dans la santé avec les postes que nous occupons; remercier nos parents mais surtout remercier le président de la république le commandant en chef des forces armées qui a  eu confiance en nous. Tous nos vœux de bonheur et de succès au ministre de la défense chargé des affaires présidentielles qui est le chef de tous les corps constitués(Mamady Diané), à mes collègues des forces de défense et de sécurité. À ma qualité de directeur général de la police nationale, bonne fête à tous les agents de tout corp confondu, mais aussi et surtout à notre bien aimé le ministre de la sécurité (Damantang) qui nous a permis aujourd’hui de hisser nos moyens à la hauteur des forces de sécurité de la sous-région voir même du monde. Ces moyens nous ont permis de sécuriser une élection que tout le monde entier avait peur des risques mais au contraire, c’est nous qui avions subit, nous continueront à subir mais nous préférons mourir en continuant à protéger les faibles et leurs biens pour la cause des institutions de la République », a souhaité Baffoé aux corps armés.

 

Selon lui, l’avènement d’Alpha Condé à la tête de la magistrature suprême du pays en 2010, a permis beaucoup d’innovations en terme de création :  » À la prise du pouvoir par le professeur Alpha Condé, nous étions à cinq compagnies de mobile d’intervention et de sécurité(CMIS). Aujourd’hui nous sommes à vingt-cinq dont une, entièrement féminine qui est une innovation dans le monde. C’est-à-dire les véhicules et pickups de cette compagnie sont conduits par les femmes pour le maintien d’ordre. Ça c’est une première, puisque dans nos différents partis politiques, mouvements, société civile ou syndicats, ce sont des femmes qu’on mette de devant. Il serait bon que les femmes voient en face d’elles des femmes que ça soit dans le maintien d’ordre, de la foule et des barrages. Là, on ne dira jamais qu’une femme a violenté une autre femme. Parlant des commissariats centraux à Conakry et environnants nous avions cinq, mais aujourd’hui nous en avons onze. En terme de création de commissariats de sécurité routière, il n’y avait que sept, mais aujourd’hui nous sommes à une dizaine. En terme de véhicules, quand nous venions aux affaires, dans les trente-trois préfectures de Conakry, on ne pouvait même pas trouver un vélo, aujourd’hui dans ces préfectures tu trouveras au minimum un pickup et les motos on en parle pas. Les huit chefs sûretés qui composent toute la république ont toute un véhicule de commandement, c’est du jamais vu. Les compagnies d’intervention ont aujourd’hui des pickups protégés et, dans chaque compagnie de l’intérieur comme à Conakry, vous trouverez quatre ou cinq pickups, plus des camions de transport d’eau chaude, en terme de matériels de maintien d’ordre, les grenades ne finissent pas. L’autorité a mis beaucoup de grenades lacrymogènes à notre disposition, des matériels conventionnels pour nous éviter d’avoir la tentation de prendre des armes létales. C’est-à-dire la police nationale qui constitue la première force selon la loi L09 de n’utiliser que les armes conventionnelles puisqu’au cours de ces dix ans nous n’avons connu que des mouvements de foule. Sinon on a pas encore enregistré au moins un ou deux mois sans mouvement social autorisé ou non ».

 

Agnès Demba

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