Depuis un certain temps, le gouvernement guinéen et le fonds mondial s’activent pour éradiquer le paludisme en Guinée. Pour réussir ce combat, ils ont rendu gratuit le traitement du paludisme dans les structures sanitaires publiques et privées du pays. Mais cette décision tarde toujours à être effective dans les hôpitaux. Pour cela, le Coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme a rencontré les médias ce mercredi, 09 octobre 2019, pour leur expliquer les mesures prises par le programme dans le cadre de la lutte contre le paludisme Guinée.
Une manière d’impliquer la presse dans la sensibilisation de la population afin que celle-ci puisse refuser de payer de l’argent dans les structures sanitaires.
» Nous pensons, nous croyons que c’est cette communicaation avec la presse peut amener les populations à s’approprier de tous nos actes afin que leur engagement, leur détermination et participation soient assumés. Aujourd’hui, nous pensons que cette communication peut amener les populations à faire leur part de responsabilité et assumer dans le cadre de la lutte contre le paludisme », a t-il indiqué
Dr Eugène Kaman Lamah a insisté sur le rôle que la presse pourrait jouer pour une meilleure visibilité des actions du programme sur le terrain en contribuant à rendre la gratuité du traitement du paludisme effective.
« A partir de la presse guinéenne, nous voulons que la population reconnaisse que le gouvernement guinéen et les partenaires ont acheté en leur nom, en leur sueur des médicaments, les tests diagnostics du palu pour que désormais le financement à partir de leur propre argent serve d’autre chose », ajout Le Coordinateur du programme national de lutte contre le paludisme.
Poursuivant son intervention, il invite la population à se lever pour défendre son droit vis à vis des agents de santé indélicats.
« C’est cette information que nous voulons que la population retienne, se lève pour défendre leur droit devant tout agent de santé pour un cas de fièvre diagnostiqué paludisme soit reconnu, demandé donc sollicité et réclamé que ça soit traité gratuitement. Si on dit gratuitement, c’est avec les bonnes pratiques, il faut que cela soit reconnu par la population parce qu’aujourd’hui un seul cas de paludisme va se multiplier à 100 et qu’on ne va jamais le maîtriser », lance De Eugène Kaman Lamah
Facinet Camara 655765079