Conformément au mot d’ordre de grève déclenché par le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS), tout est à l’arrêt ce vendredi 22 janvier 2021 à l’université Julius Nyéréré Kankan. Depuis le matin, les trois entrées principales de cette institution d’enseignement supérieur sont fermées.
« L’accès est interdit aux personnes étrangères, aux étudiants et aux professeurs », a affirme l’un des vigiles qui assurent la garde.
L’enceinte du campus est complètement déserte. Pareil pour les salles de classes et les amphithéâtres. Tous les services et bureaux sont fermés, même celui du Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique (SNAESURS).
Aucune autorité universitaire n’est visible. Faute d’enseignants, quelques étudiants qui étaient venus en cours, ont dû rebrousser chemin. « Je ne savais pas que les profs étaient en grève. Je n’ai pas suivi les infos hier soir. C’est arrivé à la porte du campus, que j’ai appris cette nouvelle. Et comme on y peut rien, je vais regagner chez moi », dit Ibrahima Khalil Kéita, étudiant pensionnaire.
Cette grève qu’entame le Syndicat National Autonome de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (SNAESURS), sur toute l’étendue du territoire national, ne devrait durer que quatre (4) jours. Les enseignants-chercheurs grévistes exigent entre autres, l’application d’un protocole d’accord, le paiement d’arriérés de subventions et de primes d’incitation.
Sékou Bérété, depuis Kankan, pour fatalainfo.com

