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Guinée : fuir pour sauver sa peau, l’ultime solution pour des acteurs socio-politiques (témoignage)

La situation socio-politique en Guinée depuis l’arrivée au pouvoir de la junte militaire dirigée par le Colonel Mamadi Doumbouya est peu reluisante. Kidnapping, séquestration, tortures, disparition et autres formes de sévices battent leur plein SOUS ce régime qui pourtant avait clamé la « rupture » d’avec le passé. Les militants et sympathisants du Rassemblement du Peuple Guinéen (RPG) ne se plaignent pas plus que qui après le coup d’Etat du 05 Septembre avaient applaudi le putsch ayant renversé l’ex-président Alpha Condé du pouvoir, d’autant plus que des traitements inhumains et anti-démocratiques sont infligés à quiconque ose lever le ton et critiquer la dictature actuelle dans le pays, quel que soit son bord politique.

 

Pour donc échapper à cette tyrannie sans précédent, plusieurs jeunes activistes et acteurs majeurs de la vie socio-politique préfèrent fuir le pays afin d’échapper à une possible disparition physique. comme l’ont subi certains de leurs compatriotes.

L’espoir suscité au lendemain du 05 septembre 2021 s’est éclipsé à tel enseigne que nous ne savons plus à quel saint nous vouer ». a affirmé dernièrement un membre influent du Front National pour la Défense de la Constitution, lors d’une rencontre à la maison des associations et ONG de Guinée, sise à Yimbaya. Si le FNDC et plusieurs partis politiques dont le RPG Arc-en-ciel (parti dirigé par le professeur Alpha Condé) disent ne jamais baisser les bras face à l’opprobre que fait subir le patron des Forces Spéciales et ses acolytes à la Guinée, le constat révélateur est qu’au même moment des militants desdites formations politiques ont préféré l’exil. C’est le cas d’Abou Condé, membre engagé du RPG connu pour son attachement à ce parti dans lequel il était chargé à la communication avec d’autres militants.

« Lorsqu’Alpha Condé a été renversé le 5 septembre 2021, ma vie a complètement changé, j’ai décidé en tant que membre du groupe de communication et également en tant que citoyen. d’organiser une manifestation contre le COUP d’ETAT Une cinquantaine de personnes se sont rassemblées pour participer à notre manifestation du 18 septembre 2021. Nous avons appelé à la fin du régime militaire et au retour à l’ordre constitutionnel. La police et l’armée sont arrivées pour disperser puisque nous protestions contre leurs dirigeants. Beaucoup de mes collègues ont été arrêtés, mais j’ai pu m’échapper J’ai entendu dire qu’ils recherchaient toujours les organisateurs de la manifestation.

Depuis que j’étais organisateur, j’ai décidé de fuir Conakry pour me cacher dans ma ville natale. Eh une semaine environ, j’ai été retrouvé et arrêté Mon arrestation a été très violente et j’ai été atrocement frappé dans [le dos avec une matraque. J’ai encore mal au dos à cause de ce que j’ai enduré. Ils m’ont également frappé à la tête avec le dos d’un fusil. J’ai été jeté dans une camionnette et emmené dans la capitale. Je n’ai reçu aucun traitement médical et n’ai reçu que du paracétamol (acétaminophène 00 Tylenol) pour les blessures que j’avais subies. En prison, nous mangions qu’une fois par jour. Le week-end nous étions torturés et frappés dix ou quinze fois avec une matraque. J’ai été détenu dans cette prison pendant 8 mois. Je pensais que mon séjour là-bas était si long parce que j’avais une histoire avec le chef du coup d’État qui sert maintenant de président de transition Mamady Doumbouya et moi avions grandi ensemble et j’ai été à l’école primaire a son jeune frère. Je crois que cela a joué contre moi et j’ai été condamné à une peine plus longue et à une punition plus lourde parce qu’il ne pouvait pas imaginer que quelqu’un du même quartier s’opposerait à son arrivée au pouvoir. Pendant que j’étais en prison, mes amis et ma famille ont essayé de trouver un avocat qui prendrait en charge mon cas afin que je puisse être libéré et bénéficier d’un traitement médical « sous conditions a expliqué Abou Condé qui « sous condition ». a finalement été libéré.

Comme la plupart des jeunes militants politiques fuyant la dictature imposée par le CNRD aux guinéens, la vie d’Abou Condé est devenue tumultueuse après sa sortie de prison et « il était évident que je sauve ma tête de peur qu’on me [a coupe », renchérit-il au téléphone à notre reporter.

« J’ai été libéré vers le 29 juillet 2022 « sous condition ». Environ deux semaines plus tard. il y’a eu une évasion de la prison où j’étais détenu. Parmi [les évadés figuraient plusieurs collègues que je connaissais personnellement. Comme ces personnes étaient sorties juste après ma libération, les autorités pensaient que j’avais joué un rôle dans [l’organisation de [l’évasion. J’ai eu peur pour ma vie et je me suis retourné dans mes cachettes. Cette fois, je me déplaçais dans ma ville de maison en maison. Ce sont les membres de familles de mes compagnons du RPG qui mont caché pendant une semaine environ.

A chaque fois que nous apprenions que mon emplacement avait été découvert ou que j’éprouvais un sentiment d’insécurité dans ma cachette, je changeais de lieu ».

Abou Condé dit avoir vécu ainsi dans l’incertitude dans une douzaine d’endroits différents pendant environ 1 8 mois, avant de prendre la décision ultime de partir loin de la Guinée. « Pendant que j’étais caché, j’étais en contact avec ma famille qui restait à la maison. Ma femme a rapporté qu’elle recevait la visite de personnes favorables au président par intérim dans des camionnettes. Elles lui disaient qu’elle devait leur montrer où je me cachais et que si elle ne le faisait pas, elle sera donc la cobaye. En novembre 2023 je ne pouvais plus vivre dans cette situation instable et terrifiante et j’ai alors fui le pays avec l’aide de mes proches ».
Peut-on encore dire du Colonel Mamadi Doumbouya une lueur d’espoir pour le peuple guinéen qui souffre longtemps des manœuvres malveillantes de ses dirigeants ? A cette question, la plupart des citoyens vivant en Guinée diront NON sans hésiter.

Le désespoir est tel que la majeure partie de la jeunesse veut fuir et se chercher ailleurs loin de ce pays. « Ça ne va pas ». dit-on à longueur de journée.

Rédaction.

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