Ce forum sur les violences faites aux filles, est à sa première édition. C’est une initiative du club des jeunes filles leaders de Guinée. Avec pour thème : « jeunes filles, victimes et actrices du changement », la cérémonie de lancement a eu lieu ce vendredi à Conakry. C’était en présence de plusieurs personnalités notamment la ministre des droits et de l’autonomisation des femmes, Hawa Béavogui.
Dans son discours de bienvenue, la porte-parole du club des jeunes filles leaders de Guinée a mis un excellent particulier sur l’historique de sa structure.
« Notre association existe depuis près de 5 ans. De 8 membres en 2016 à environ 500 jeunes filles engagées aujourd’hui, à travers le pays, toutes membres des 20 antennes préfectorales et 12 antennes sous-préfectorales que compte le club des jeunes filles leaders de Guinée.
Depuis 2016, nous continuons à apporter notre contribution, à travers l’appui des partenaires techniques et financiers, aux efforts du gouvernement guinéen dans la lutte contre les violences basées sur le genre », déclare Kadiatou Konaté.
Malgré ces efforts fournis, beaucoup restent à faire concernant la lutte contre les violences basées sur le genre, d’où l’organisation de ce forum.
« Ce forum sera donc un cadre d’échange multi acteurs sur la problématique des violences basées sur le genre pour, ainsi, favoriser la coordination des efforts des différents acteurs engagés dans la lutte contre les violences faites aux filles afin de contribuer efficacement à la réduction desdites violences au bénéfice de la jeune fille guinéenne », ajoute-t-elle.
La ministre de l’autonomisation et des droits des femmes a salué l’initiative. Ensuite elle s’est engagée à accompagner le club des jeunes filles leaders dans son combat.
« Mon département est ouvert à accompagner de telle initiative, et je suis convaincue que ce forum apportera un épanouissement à la couche féminine guinéenne. Mon ministère a ces initiatives pareilles. Dans les prochains mois, nous allons commencer des consultations auprès des organisations guinéennes, qui défendent la cause des femmes, et auprès des partenaires, qui les accompagnent », assure-t-elle.
Mohamed KABA
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