Créée en 2018, l’ONG Environnement Plus a pour vocation de débarrasser la ville de Conakry de ses tas d’immondice. Mais par manque de moyens, elle évolue actuellement dans le quartier de Kobayah et environnants, dans la commune de Ratoma.
Selon son président, El hadji Aboubacar Sylla que nous avons rencontré ce vendredi, l’ONG a plus de 200 abonnés dans quelques ménages et les écoles privées. Pour s’abonner à l’ONG Environnement Plus, les intéressés doivent payer entre 30 mille à 50 mille francs guinéens et le payement mensuel, dépend de la taille ou quantité d’ordures produite par mois par l’abonné.
Concernant le ramassage des ordures, les travailleurs passent deux fois dans les ménages et trois dans les écoles, et les ordures sont directement jetées au dépotoir de Dar-Es-Salam. Tous ces travaux sont effectués par deux camions.
C’est pourquoi, l’ONG Environnement Plus lance un appel à l’endroit du gouvernement de mettre les moyens matériels à sa disposition, afin qu’elle puisse agrandir son champ d’action non seulement dans tous les quartiers de Ratoma et pourquoi pas les 4 autres communes de la ville de Conakry. A défaut, elle demande au gouverneur de la ville de Conakry de la confier l’assainissement de quelques marchés de la capitale.
Autres difficultés auxquelles est confrontée l’ONG Environnement Plus et non les moindres, c’est le comportement de certaines structures en charge d’assainissement qui ont des agréments, mais en réalité, elles ne font rien. Et une fois elles constatent la présence de l’Environnement Plus sur le terrain, elles s’opposent en disant qu’elle est sur leurs domaines d’intervention.
Une situation que déplore El Hadji Aboubacar Sylla, et il demande à la mairie de Ratoma d’intervenir entre son ONG et les autres. Il déclare que ça ne sert à rien d’avoir un agrément si on ne fait rien sur le terrain.
Mohamed KABA
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